Le chancelier allemand, Friedrich Merz (au centre), lors du conseil européen, à Bruxelles, le 26 juin 2025.

Deux petites semaines. C’est ce qu’il reste aux Européens pour trouver un accord commercial avec Washington. Faute de quoi, le 9 juillet, leurs exportations pourraient être à la merci des humeurs du président américain, Donald Trump, qui évoque des surtaxes pouvant aller jusqu’à 50 %. Pour les Vingt-Sept, il y a urgence à arrêter une stratégie, alors que le Vieux Continent est à la peine économiquement et qu’une guerre commerciale avec son premier partenaire le fragiliserait encore un peu plus.

Il faut « aboutir rapidement à un accord commercial », a insisté Friedrich Merz, jeudi 26 juin, à Bruxelles, où il rencontrait ses homologues européens.

Ces derniers jours, le chancelier allemand a manifesté à plusieurs reprises son impatience à l’égard de la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept et dont l’approche, a-t-il assené, est « beaucoup trop compliquée ». A ses yeux, il faut un « accord simple », qui se concentre sur quelques grands secteurs, comme l’automobile, l’acier ou la pharmacie.

L’Allemagne, prête à quelques sacrifices

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a augmenté les droits de douane de 50 % sur l’acier et l’aluminium, de 25 % sur les voitures et de 10 % sur un large éventail de produits. Cela pénalise lourdement l’industrie allemande. « BMW perd 10 millions d’euros par jour », confie-t-on à Berlin. Dans ce contexte, l’Allemagne est prête à quelques sacrifices. Tant pis si l’Union européenne (UE) n’en sort pas indemne.

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