
Depuis 2014, Marie-Anne, propriétaire d’une maison à Orbey (Haut-Rhin), un village proche de Colmar, en Alsace, a réalisé plus de 160 échanges de logements, au Nicaragua, en Lituanie, au Canada, en Espagne, en Grèce, etc. Avec sa famille, elle est souvent partie en vacances à l’étranger grâce à ce mode d’hébergement gratuit. Elle a aussi passé les ponts de mai et de juin en France, à Reims (Marne) et à Belfort. Anticipant les vacances de la Toussaint, elle vient de boucler un troc de dix jours à Seattle (Etat de Washington), aux Etats-Unis.
HomeExchange, Kindred, Switchome, Anolle (pour les retraités), Peoplelikeus sont quelques-unes des plateformes spécialisées où sont consultables les offres, publiées en contrepartie d’un abonnement forfaitaire annuel ou d’une facturation à l’échange. Seul Switchome (associatif) est gratuit.
Historiquement prisé des enseignants, qui autrefois consultaient ce type d’annonce sur des catalogues papier, ce concept a connu un nouvel essor avec Internet. Puis il est devenu moins tendance, avec l’engouement pour les locations de type Airbnb. Mais cette façon de séjourner de façon authentique dans des vrais domiciles revient en force face à des locations de courte durée qui se révèlent souvent sans âme, pas si bon marché et parfois illégales.
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