• La secrétaire générale de la CFDT était l’invitée de « Bonjour ! La Matinale TF1 » ce mardi.
  • Quelques minutes auparavant, François Bayrou avait acté l’échec du « conclave » sur les retraites, la veille, invitant les partenaires sociaux à le rencontrer dans la matinée à Matignon.
  • Une invitation qu’a acceptée la responsable syndicale, non sans exprimer sa frustration après les négociations.

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La bataille des retraites

François Bayrou arrivera-t-il à sauver son « conclave » sur les retraites ? Le Premier ministre a affirmé, ce mardi 24 juin au matin, qu’il ne se satisfaisait pas de l’échec des négociations menées depuis plusieurs mois sur les retraites, et qu’il allait recevoir dès mardi matin les partenaires sociaux pour tenter de trouver « une voie de passage »

Dans la foulée, sur TF1, la N.1 de la CFDT Marylise Léon a annoncé qu’elle se rendra bien à cette rencontre. « Je serai à Matignon », a déclaré la responsable syndicale. « On ne va pas être en négociation avec le Premier ministre », a toutefois précisé la syndicaliste.

La cheffe de l’organisation syndicale affirme aussi que « les organisations patronales portent une lourde responsabilité dans cet échec. On a fait, nous, énormément d’efforts et de concessions, avec notamment une prise de responsabilité sur la question de l’équilibre financier. On a défendu jusqu’au bout la reconnaissance des métiers pénibles, là le patronat a fait plutôt des marches arrière que de vouloir une négociation. »

Marylise Léon s’est aussi dite « en colère pour les salariés que je représente. Ce n’est pas respecter les salariés de demander aux entreprises de reconnaître les métiers pénibles. » Dans le même temps, elle estime que les organisations syndicales, si elles portent « probablement une responsabilité », ont « fait les concessions ». Pour autant, « on nous a toujours fait un procès en irresponsabilité. »

De la discussion à venir ce matin à Matignon, elle indique à Adrien Gindre, dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », attendre « une explication de texte qui ne sera pas un règlement de comptes ». « À un moment, il faut savoir arrêter de discuter quand on se dit qu’il n’y a pas de voie de passage. »

Maxime MAGNIER

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