Une éclipse partielle de Soleil couvrira une partie du globe ce samedi 29 mars.
Le phénomène sera visible depuis la France métropolitaine, mais tout le monde n’aura pas le droit au même spectacle.
Ce samedi 29 mars, le Soleil a rendez-vous avec la Lune. Un tête-à-tête qui sera visible depuis la France métropolitaine et au cours duquel l’astre de la nuit éclipsera partiellement notre étoile, pendant un peu moins de deux heures. Sous nos latitudes, le phénomène débutera peu avant 11h pour la partie ouest de la France, peu après pour le centre (dont Paris), et vers 11h15 dans le sud-est. Selon les villes du pays, il prendra fin autour de 13h. Mais tout le monde n’aura pas le droit au même spectacle.
Pour les néophytes, une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont alignés. Quand l’alignement est quasiment parfait, le cône d’ombre de la Lune touche la surface de la Terre et obstrue l’intégralité du disque solaire. Dans ce cas, l’éclipse est totale. Cette fois-ci, l’ombre de la Lune ne touchera pas le sol et, par conséquent, il ne sera pas possible d’assister à la disparition totale du Soleil. C’est la raison pour laquelle on parle d’éclipse partielle.
Les Bretons seront les mieux lotis
C’est à Brest (Finistère) que l’occultation sera maximale, avec 32,5% du Soleil caché par le disque lunaire durant un peu moins de deux heures, indique l’Institut français de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), qui dépend de l’Observatoire de Paris. Ailleurs sur le territoire, 27,4% du Soleil sera occulté au Havre (Seine-Maritime), 26,7% à Nantes (Loire-Atlantique), 25% à Lille (Nord), 23,5% à Paris, 22% à Bordeaux (Gironde), à 15,8% à Lyon (Rhône), 11,7% à Marseille (Bouches-du-Rhône). C’est à Ajaccio (Corse-du-Sud) que l’éclipse sera la moins visible, avec 5,9% du disque solaire occulté.
L’Institut français de mécanique céleste et de calcul des éphémérides propose une carte interactive (nouvelle fenêtre) qui permet de connaître le niveau d’occultation du Soleil en fonction de votre position géographique. Même dans le cas d’une éclipse partielle, le Soleil ne doit pas être observé directement à l’œil nu, mais uniquement à l’aide de lunettes spéciales. Ses rayons peuvent brûler la rétine, avec des conséquences irréversibles.
L’éclipse de samedi, précise l’Institut français de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, est la 17ᵉ éclipse partielle de Soleil du XXIe siècle et la première éclipse de l’année 2025. « Les astuces comme le verre fumé, la superposition de lunettes de soleil ou autres sont inefficaces et donc dangereuses. Si vous disposez de lunettes spéciales éclipse certifiées, vérifiez leur date de validité et ne les utilisez pas si elles sont périmées« , met en garde la Cité de l’espace sur son site internet.
