L’institutrice qui avait porté un violent coup, filmé, sur le dos d’une élève de maternelle, a été condamnée à une amende de 3000 euros, dont 1500 assortis d’un sursis.
La scène, qui s’est déroulée à la rentrée dernière, avait été filmée par la mère d’une élève.
Elle a été déclarée coupable. L’institutrice, qui avait porté un violent coup au niveau du dos à une petite fille, en larmes, scolarisée dans un établissement du XV arrondissement de Paris, a été condamnée à une amende de 3000 euros, dont 1500 assortis d’un sursis, avec une dispense d’inscription au casier judiciaire. La scène, qui s’est déroulée à la rentrée dernière, avait été filmée par la mère d’une élève.
J’ai perdu mon sang-froid
J’ai perdu mon sang-froid
L’institutrice jugée
Ce 3 septembre était un lendemain de rentrée difficile dans cette classe de petite section de maternelle, où l’enseignante a 29 élèves à accueillir, certains atteints de handicap. Selon le récit de l’institutrice, la fillette vivait mal la séparation d’avec sa mère. Elle fait « une crise d’hystérie » comme l’enseignante n’en avait « jamais vu » en près de 30 ans de carrière. L’enfant jette une chaise, qui frôle l’un de ses petits camarades. « J’ai eu peur qu’elle se blesse ou qu’elle blesse un autre élève », raconte-t-elle au tribunal correctionnel de Paris.
« J’ai perdu mon sang-froid », « perdu mes moyens », s’était étranglée l’institutrice en livrant sa version des faits, prise de sanglots. L’institutrice avait affirmé vouloir lui donner une « tape sur les fesses », qui touchera en fait son dos. L’enfant continue alors sa « crise », « a pris des papiers sur mon bureau qu’elle a balancés par terre », l’enseignante lui aspergeant alors le visage d’eau avec un vaporisateur qui sert à rafraîchir les enfants quand il fait chaud.
« J’ai tout de suite réalisé que j’avais commis une faute professionnelle », avait-elle expliqué. Tenant à présenter ses « excuses » à l’enfant et sa famille, elle avait dit souhaiter un retour à une vie normale, que ce soit pour elle ou pour l’enfant.
