Emmanuel Macron a voulu assurer la communauté juive de France, samedi 20 septembre, de la « mobilisation » du pays contre l’antisémitisme, qu’il souhaite voir « puni très fermement ». « Face à la haine, la République aura toujours le dernier mot. La Nation sera toujours mobilisée », a écrit le chef de l’Etat sur X.

« Je sais l’inquiétude des Français juifs. Angoisse, solitude, peur : cette semaine encore, ils m’ont dit combien leur vie a changé depuis le 7 octobre » 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza, a écrit le président.

« Ils m’ont dit aussi leur exigence de justice et de protection », a continué M. Macron qui a affirmé avoir « demandé au garde des sceaux d’instruire les procureurs pour améliorer encore la réponse de la justice face à l’antisémitisme et ses nouvelles formes ».

Ce qu’a fait, vendredi, Gérald Darmanin, dans une circulaire réclamant « une réponse pénale très ferme » aux actes et discours antisémites qui ont augmenté en particulier depuis le 7-Octobre. « Deux mots d’ordre : vigilance absolue et réponse immédiate, pour repérer et punir très fermement les auteurs d’actes antisémites », a poursuivi M. Macron.

Paris, par la voix du chef de l’Etat, doit officiellement reconnaître l’Etat palestinien, lundi devant l’ONU. Une décision annoncée en juillet qui a suscité la colère d’Israël : le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, avait accusé au mois d’août M. Macron d’« alimenter [le] feu antisémite » en France. « La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation et ne peut nourrir aucun désaccord entre Israël et la France », avait alors répliqué le président de la République, assurant que « la protection de[s] compatriotes juifs contre la montée de l’antisémitisme [était], depuis le premier jour, une priorité absolue de [son] action ».

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Emmanuel Macron se résout à reconnaître l’Etat de Palestine devant l’impasse diplomatique et le désastre humanitaire à Gaza

Le Monde avec AFP

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