Jean-Luc Mélenchon a pris acte de la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron.
Il a estimé qu’il s’agissait d’une décision logique, car le chef de l’État n’est aujourd’hui plus légitime pour gouverner.
Le leader de La France insoumise donne rendez-vous aux électeurs pour les législatives anticipées.

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Élections 2024

La France insoumise (LFI) « ne craint pas le peuple », a lancé ce dimanche le fondateur du mouvement, Jean-Luc Mélenchon. Il a réagi à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée, annoncée par Emmanuel Macron suite aux revers de la majorité aux élections européennes. 

« Puisqu’il y a une élection, (c’est l’occasion) de réaffirmer très haut et très fort, que quand on est insoumis et insoumises, on ne craint pas le peuple. C’est le contraire », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle, qui prenait la parole devant des militants au QG de LFI à Paris.

Pour Mélenchon, Macron aurait dû mettre « son propre mandat en jeu »

Jean-Luc Mélenchon a estimé que « dans cette circonstance, le président de la République – qui représente l’autorité la plus importante du fait des institutions de la Vᵉ République – n’a nullement mis son propre mandat en jeu, ce qui eut été une logique de situation »

Emmanuel Macron, a-t-il poursuivi, « a choisi de dissoudre l’assemblée, c’est-à-dire de renvoyer chez eux les seuls qui avaient une légitimité jusqu’à cette heure », une légitimité « plus grande que la sienne »

Pour l’ancien député, « il faut bien admettre » que le chef de l’État « a eu raison de dissoudre ». Et ce, « parce qu’il n’a plus aucune légitimité pour continuer la politique qui est la sienne ». Ce revers électoral pour Emmanuel Macron entraîne selon Jean-Luc Mélenchon à ce qu’il ne puisse pas « continuer le système de la maltraitance sociale généralisée à laquelle il se livre ». 

Le chef de file des Insoumis demande également « au nom de quoi » le chef de la majorité aurait « le droit de continuer à une inactivité dans le domaine de la lutte contre le changement climatique qui lui a valu d’être condamné à plusieurs reprises par la justice ».

Pour Jean-Luc Mélenchon, cette dissolution constitue une opportunité. Celle de dire stop au fait d’engager « encore davantage » notre pays « dans la voie de la guerre », en prenant le risque d’approfondir « la présence militaire en Ukraine, dans une logique d’agressivité contre la Russie qui a été reçue comme tel par celle-ci ». 

Rebondissant sur un autre sujet chaud de l’actualité international, l’ex-élu a estimé que le président de la République n’avait plus la « légitimité » pour « continuer à refuser au peuple palestinien les moyens du droit de survivre, au moment où il subit un génocide et que la France reste inactive ».


TD

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