Le portrait de l’abbé Pierre, à Quimper, le 16 septembre 2024.

Après le « devoir de transparence », engagé en juillet 2024 avec la publication d’un premier rapport sur les violences sexuelles commises par son fondateur, voici venu pour le mouvement Emmaüs le « devoir de réparation ». L’organisation caritative a annoncé, mercredi 9 juillet, la mise en place d’un dispositif de réparation financière destiné aux victimes de l’abbé Pierre, une démarche menée conjointement avec l’Eglise catholique.

Cette annonce intervient en même temps que la publication d’un compte rendu d’activité par le groupe Egaé, cabinet spécialisé dirigé par Caroline De Haas, déjà auteur de trois rapports commandés par Emmaüs. Ce document, qui recense les témoignages adressés ces six derniers mois à la ligne d’écoute spécifiquement mise en place, fait apparaître douze nouvelles victimes du prêtre.

Longtemps figure iconique de la défense des pauvres, Henri Grouès, ancien résistant et ancien député, prêtre le plus célèbre de France durant des décennies, est désormais visé de façon posthume par 45 accusations de violences sexuelles. Dans cette dernière salve de témoignages, sept concernent des personnes mineures.

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