Des Afghans donnent du sang pour les victimes du tremblement de terre qui a tué des centaines de personnes et détruit de nombreux villages dans l’est du pays, à l’hôpital régional de Nangarhar, le  1er septembre 2025. Photo diffusée par le ministère de la santé publique

L’Afghanistan a, de nouveau, été soumis à la violence des éléments naturels. Un tremblement de terre a touché, dimanche 31 août, l’est du pays, à la frontière avec le Pakistan. Lundi, dans la matinée, alors que les secours n’avaient pas encore pu intervenir dans les zones les plus reculées, les autorités talibanes annonçaient un bilan provisoire de plus de 800 morts et de 2 700 blessés.

Selon l’Institut géologique des Etats-Unis, le séisme a frappé le pays, à 21 heures 37, et atteint une magnitude de 6. Son épicentre se trouvait à 27 kilomètres au nord-est de la ville de Jalalabad, dans la province du Nangarhar. Sa faible profondeur, à huit kilomètres, a ajouté à la gravité des dégâts. Il existe, par ailleurs, de fortes craintes de répliques tout aussi meurtrières.

Les secousses ont fortement touché la province très rurale et escarpée de la Kunar, mais aussi celle du Laghman ainsi que certaines parties de la capitale, Kaboul. Enfin, côté pakistanais, les autorités locales ont indiqué, lundi, que la province du Khyber Pakhtunkhwa avait également subi les conséquences de ce tremblement de terre.

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