Une infirmière prélève un échantillon de sang sur un enfant pour un test de dépistage du VIH, dans une clinique de Diepsloot, au nord de Johannesburg, en Afrique du Sud, le 12 mars 2025.

Premier foyer de l’épidémie de VIH au monde, l’Afrique du Sud le répète depuis l’annonce du gel des aides américaines, le 20 janvier : son programme de lutte contre le virus, le plus important au monde, n’est pas menacé. Et pour cause : le pays finance lui-même plus de 75 % du dispositif. Pourtant, des signes trahissent déjà les conséquences de la disparition de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid) et des aides liées au Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida (Pepfar).

Mais si le ministère de la santé se veut rassurant, la société civile alerte sur la remontée annoncée du nombre d’infections. « C’est dévastateur mais nous essayons tous d’aller de l’avant », résume le docteur Kate Rees, spécialiste de santé publique au sein de l’Anova Health Institute. L’organisation était l’un des premiers bénéficiaires du Pepfar en Afrique du Sud, facilitant l’accès à un traitement antirétroviral pour près d’un million de personnes (5,9 millions de Sud-Africains suivent un traitement contre le VIH et le pays compte environ 7,9 millions de personnes vivant avec le virus).

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