Le président argentin, Javier Milei, à Buenos Aires, le 14 mai 2025.

Un homme avance en tirant sur des cibles en carton, se cache derrière un faux mur, change le chargeur de son pistolet semi-automatique et poursuit son exercice de tir de combat. Sur cette vidéo postée sur le compte Instagram d’un instructeur de tir, l’élève, décrit comme « assidu » par son professeur, n’est autre que Santiago Caputo, le conseiller spécial du président Javier Milei, architecte de sa campagne et homme fort de l’exécutif argentin.

Il n’est pas le seul, gravitant dans la sphère du président, à revendiquer ce loisir. Daniel Parisini, « Gordo Dan », un influenceur libertarien proche de Javier Milei, pratique le tir tactique dans ce même centre. Nahuel Sotelo, militant de la première heure et actuel secrétaire d’Etat au culte et à la civilisation, dispose d’une autorisation de port d’armes et a exhibé son 9 millimètres sur son compte X.

En ligne avec les extrêmes droites américaines, Javier Milei et certains de ses adeptes ne cachent pas leur volonté de voir la législation argentine, très restrictive jusqu’à présent, s’assouplir. « Je suis favorable au libre port d’armes », déclarait-il, en mai 2022 sur la chaîne TN, deux jours après la fusillade dans une école primaire d’Uvalde au Texas, lors de laquelle 22 personnes ont été tuées.

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