Milorad Dodik, président serbe de Bosnie, s’exprime après une première condamnation, à Banja Luka, capitale de facto de l’entité de la République serbe de Bosnie, le 26 février 2025.

L’étau serait-il en train de se refermer autour de Milorad Dodik, l’homme fort de la Republika Srpska (RS), l’entité serbe de Bosnie-Herzégovine ? Le chef des Serbes de Bosnie, qui en est formellement le président depuis 2022, mais la dirige depuis 2006, a vu révoquer son mandat présidentiel, mercredi 6 août, par la commission électorale centrale (CIK), basée à Sarajevo, capitale de la Fédération de Bosnie-Herzégovine. Proche du Kremlin, Milorad Dodik bénéficie également du soutien politique du président du gouvernement de la Serbie, Aleksandar Vucic, et du premier ministre hongrois, Viktor Orban.

L’avocat de Milorad Dodik, Goran Bubic, a annoncé vouloir faire appel de la décision de la CIK, qui intervient après la confirmation de la condamnation de son client, le 1er août, à un an d’emprisonnement et six ans d’inéligibilité par la cour d’appel de Bosnie-Herzégovine. Un jugement identique avait été rendu en première instance, en février, venant sanctionner la non-application de plusieurs arrêts de la Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine sur le territoire de la RS – soit la moitié du pays –, ainsi que la promulgation, en juillet 2023, de lois réfutant la mise en application des décisions du haut représentant international en Bosnie-Herzégovine.

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