Le président français et son homologue américain ont tenu une conférence de presse ce lundi.
Donald Trump et Emmanuel ont tous les deux insisté sur « l’amitié » entre Paris et Washington.
On revient sur ce qu’il faut retenir de la conférence.

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Ukraine : trois ans de guerre

À les entendre, les discussions ont été chaleureuses et constructives. Restent certaines fractures qui transparaissent. Emmanuel Macron et Donald Trump ont tenu une conférence de presse ce lundi 24 février après une réunion bilatérale, dont le sujet portait notamment sur l’Ukraine. Après avoir tous les deux salué « l’amitié » franco-américaine, ils ont évoqué les « progrès » réalisés… affichant parfois des priorités différentes.

Deux hommes qui entretiennent leur « amitié »

Des « pourparlers tout à fait positifs » pour Washington. Donald Trump a asséné que « le moment est venu » de trouver un accord de paix en Ukraine. « C’est peut-être d’ailleurs le seul moment possible », a-t-il lancé en guise d’introduction, mettant en garde contre un « embrasement général ». Persuadé que cette guerre n’aurait « jamais eu lieu » s’il avait été au pouvoir, se félicitant des progrès qu’il réalise, le président des États-Unis a toutefois prévenu que « le coût » de cette paix « doit être porté par les nations d’Europe et plus uniquement par les États-Unis ». « L’Europe doit assumer un rôle central dans le maintien de la sécurité de l’Ukraine. »

Des échanges « extrêmement fructueux » pour Paris. Emmanuel Macron s’est dit « convaincu » de partager les mêmes « exigences » que son homologue. D’après lui, cette visite outre-Atlantique lui a permis de réaliser trois grandes avancées.

Trois grandes avancées

Un accord sur les minerais critiques. Ce texte qui doit encore être signé « acte l’engagement des États-Unis pour une Ukraine souveraine »

Une entente sur les « éléments concrets pour une paix durable ». Plaidant pour un « deal rapide, mais pas un accord fragile », Emmanuel Macron dit avoir obtenu de la part du milliardaire des « garanties sur la sécurité, l’intégrité territoriale, la reconstruction et le potentiel économique » de Kiev. 

De la « clarté du message américain ». C’est le troisième et dernier « tournant » cité par le locataire de l’Élysée. « Conscients que les Européens doivent faire encore davantage pour la sécurité du continent », le chef de l’État s’est dit prêt à partager de manière « plus juste le fardeau sécuritaire que les États-Unis portent depuis de longues années ». 

Un envoi des troupes en Ukraine ? Emmanuel Macron s’est dit en faveur de cette mesure « au lendemain d’une paix durable, dont nous serons les garants ». Un déploiement « pacifique », décrit comme « pas dangereux, et plus crédible » que d’autres pistes. Dont une entrée de l’Ukraine dans l’Otan ? Donald Trump y est resté en tout cas fermement opposé.


F.S.

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