
Long de dix-sept mois et à l’origine de graves défaillances du système de santé, le bras de fer entre le monde médical et le gouvernement sud-coréens sur la question du nombre d’étudiants en médecine touche à sa fin. « C’est une avancée significative. La crise causée par le président conservateur Yoon Suk Yeol [2022-2025], digne d’une chasse aux sorcières, a été trop grave pour trop de monde », s’est réjoui, dimanche 13 juillet, le premier ministre, Kim Min-seok.
La veille, l’Association coréenne des étudiants en médecine (KMSA), l’Association médicale de Corée (KMA) et les présidents des commissions parlementaires de la santé et de l’éducation avaient annoncé le retour des étudiants sur les bancs des facultés de médecine. « Nous faisons confiance à l’Assemblée nationale et au gouvernement. En retournant tous à l’université, nous nous engageons à faciliter le retour à la normale de l’enseignement médical et du système de santé », a déclaré Lee Sun-woo, président par intérim de la KMSA.
« Le système médical coréen traverse une crise sans précédent, conséquence des actions unilatérales et des échecs politiques de l’administration Yoon. Des patients qui n’auraient pas dû perdre la vie sont décédés, et de nombreux malades ainsi que leurs familles sont désormais dans le deuil. Cette situation doit être résolue sans délai », a souligné le collectif dans un communiqué.
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