Une femme passe devant une affiche sur la lutte contre le VIH lors d’une conférence de presse sur les effets des coupes de l’Usaid, à Abidjan, le 4 mars 2025.

Il semble lointain le temps où Ivanka Trump, la fille du président américain, se rendait en Côte d’Ivoire pour promouvoir les droits des femmes. En robe blanche immaculée, elle était allée arpenter les plantations de cacao de la région d’Adzopé, au nord d’Abidjan, dansant avec les femmes qui y travaillaient. C’était en 2019, lors du premier mandat de son père, et elle était alors accompagnée de Mark Green, l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), celle-là même que Donald Trump a démantelée dès le premier jour de son second mandat.

Il y a six ans, Ivanka Trump était venue appuyer l’Initiative mondiale pour le développement et la prospérité des femmes (W-GDP), destinée à aider à l’autonomisation économique de 50 millions de bénéficiaires, et elle avait annoncé une dotation de 2 millions de dollars (environ 1,7 million d’euros) pour les caisses d’épargne de cacaocultrices. « Quand on aide les femmes à être indépendantes financièrement, plaidait-elle, elles peuvent participer à la prospérité de leur pays. » Sa visite avait intensifié les actions de l’Usaid en la matière, tous brutalement abandonnés en janvier.

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