• Ce mercredi, des centaines d’actions sont prévues en Ile-de-France et en régions, des métropoles aux petites villes, pour dénoncer la politique économique d’Emmanuel Macron.
  • Face aux risques de débordements, 80.000 gendarmes et policiers seront mobilisés.
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« Bloquer tout ». Des appels à la grève ont été lancés pour ce mercredi 10 septembre par plusieurs syndicats notamment dans les transports et les hôpitaux, et d’autres actions annoncées, dont certaines rappellent celles des Gilets jaunes, avec des blocages d’axes routiers ou des sabotages de radars ou de distributeurs de billets. Des appels à ne pas utiliser sa carte bancaire ou à ne pas aller faire ses courses circulent également sur les réseaux sociaux et messageries. Des centaines d’actions en Ile-de-France et en régions, des métropoles aux petites villes, sont attendues ce mercredi, selon un bilan provisoire s’appuyant sur une carte collaborative (www.cartedesagbfc.gogocarto.fr). 

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau (nouvelle fenêtre) a indiqué lors d’un point de presse que des forces de sécurité ont été déployées dès mardi soir « sur des zones sensibles », promettant une « tolérance zéro ». Il avait annoncé dès lundi soir que quelque « 80.000 gendarmes et policiers » seraient mobilisés. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dit s’attendre à des « actions coups de poing », blocages voire sabotages, mais ne pas penser « que ce mouvement mobilise la société civile ».

Près de 30 universités françaises ont organisé mardi à la mi-journée leurs assemblées générales pour décider de leurs actions ce mercredi. Les étudiants parisiens convergeront vers la place de la Sorbonne pour aller ensuite place du Châtelet à la mi-journée, où un rassemblement syndical est prévu. La direction de Sciences Po a indiqué que ses sites à Paris et dans les régions resteraient fermés mercredi, avec des enseignements assurés à distance.

Dans l’Ouest, les citoyens mobilisés se donnent rendez-vous dès 6h ce mercredi pour bloquer les rocades de Rennes et Nantes. Des actions similaires ou des barrages filtrants sont également annoncés dans les boucles de messagerie à Brest, Vannes ou Caen. À Paris, dès minuit dans la nuit de mardi à mercredi, des militants prévoient de bloquer plusieurs portes du périphérique (La Chapelle, Bagnolet, Montreuil, Italie, Orléans notamment) et de poursuivre leurs blocages dans la matinée.

Dans la matinée également, plusieurs assemblées générales se tiendront dans les gares parisiennes (gares du Nord et de Lyon). Dans les transports en commun, les Intercités, RER, avec aucun train sur la ligne D, et Transiliens, avec seulement un train sur trois sur la ligne H, seront plus affectés que les TGV, métros, tramways ou bus parisiens. Mais le RER A, ligne la plus fréquentée d’Europe, ne devrait pas être affectée. La direction générale de l’Aviation civile (DGAC) prévoit des perturbations et des retards « sur l’ensemble des aéroports français » mercredi.

Minute par minute

BRUNO RETAILLEAU À RUNGIS

Le ministre de l’Intérieur est présent au marché international de Rungis (Val-de-Marne), essentiel pour l’approvisionnement de l’Île-de-France et ciblé par des menaces de blocage. « Je veux rendre hommage aux forces de sécurité intérieure, engagées sur le terrain pour garantir la sécurité de nos infrastructures essentielles », écrit-il sur le réseau social X.

TRANSPORTS

Quelles perturbations sont attendues ? On fait le point

Transports

AÉROPORT DE NANTES

De nombreux points névralgiques pourraient être ciblés par des mobilisations, à l’image de l’aéroport de Nantes, bloqué depuis 4h ce matin par plusieurs dizaines de militants, ont constaté des journalistes de LCI. 

LCI
LCI

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live, nous allons suivre ensemble toutes les dernières actualités sur la journée d’action « Bloquons tout », mouvement qui appelle à multiplier les grèves et blocages sur tout le territoire ce mercredi 9 septembre. 

Commerces, raffineries, hôpitaux, éboueurs, usines… De nombreux salariés ont prévu de bloquer des entreprises. Plusieurs responsables de la CGT seront rassemblés ce mercredi dès 09H30 devant le ministère du Travail, à l’initiative de ses fédérations du commerce et de la chimie. De premiers cortèges sont prévus à Rennes et Nantes dès 11H00. Les unions départementales parisiennes de la CGT, FSU et de Solidaires se sont donnés rendez-vous dès 13H00 dans le centre de la capitale, place du Châtelet. À 14H30, une manifestation est annoncée à Toulouse.

La rédaction de TF1info

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