L’examen de la partie recettes du projet de loi de finances 2025 débute à l’Assemblée nationale ce lundi.
Des débats qui s’annoncent tendus, de nombreuses mesures suscitant l’hostilité des oppositions, mais aussi de certains soutiens du gouvernement.
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Députés et gouvernement règlent leurs comptes : lundi commence dans l’hémicycle l’examen de la partie « recettes » d’un budget de l’Etat 2025 à 60 milliards d’économies, et dont des mesures phares vont se heurter à un mur des oppositions, voire de certains soutiens de Michel Barnier. Le ministre de l’Economie, Antoine Armand, y sera présent à partir de lundi soir pour défendre ce projet qu’il dit savoir « partagé par le socle majoritaire de l’Assemblée nationale ».
C’est sur la base du texte initial du gouvernement que les députés vont débattre, après le rejet samedi en commission des Finances la partie « recettes » du budget 2025 , largement modifiée par rapport à la copie initiale. Près de 200 amendements avaient été adoptés, bouleversant considérablement l’équilibre financier du texte.
Le groupe de La France insoumise a préparé une motion de rejet du texte gouvernemental. La gauche dénonce un « budget d’austérité », mais pourrait aussi trouver de l’intérêt à ce que le débat ne soit pas interrompu par la motion de rejet, afin de remporter des victoires dans l’hémicycle comme elle l’a fait en commission.
Les députés du Rassemblement national ne voteront toutefois pas cette motion de rejet de la gauche, a annoncé dimanche le président-délégué du groupe Jean-Philippe Tanguy, enterrant de manière quasi-certaine ses chances d’adoption.
