• L’examen de la partie « recettes » du budget de l’État par la commission des Finances du Sénat doit débuter lundi.
  • Après le rejet quasi-unanime du texte à l’Assemblée nationale, l’hypothèse d’une loi de finances spéciale prend corps.
  • Éric Coquerel, président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée, est l’invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
  • Suivez les dernières informations.

Suivez la couverture complète

Avec l’instabilité politique, la France aura-t-elle un budget 2026 ?

L’examen de la partie « recettes » du budget de l’État par la commission des Finances du Sénat doit débuter lundi. Après le rejet quasi-unanime du texte à l’Assemblée nationale, l’hypothèse d’une loi de finances spéciale prend corps. Elle est jugée « la plus probable » par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel. La loi spéciale consiste en une sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.  Mais il s’agit d’un « parachute de dernier ressort », a estimé Amélie de Montchalin dimanche. 

C’est « un outil » pour éviter « le défaut » de paiement de l’État et des collectivités, qui permet de continuer à payer les créanciers, les fonctionnaires, les politiques sociales, a-t-elle souligné, mais un tel texte signifie « pas d’économies, pas d’investissements, on se met dans une position où on s’affaiblit nous-mêmes ». Brandir la loi spéciale aujourd’hui reviendrait à « acter dès maintenant qu’on n’est pas capable de se mettre d’accord » et « qu’on ne veut pas faire de compromis », selon la ministre. 

Minute par minute

ÉRIC COQUEREL

Le président (LFI) de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale est l’invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 » à 7h35 sur TF1. 

UN « PARACHUTE DE DERNIER RESSORT »

Invitée de LCI dimanche, Amélie de Montchalin a expliqué que brandir la loi spéciale aujourd’hui reviendrait à « acter dès maintenant qu’on n’est pas capable de se mettre d’accord » et « qu’on ne veut pas faire de compromis ». 

La ministre de l’Action et des Comptes publics a également rappelé que la loi spéciale est « un outil » pour éviter « le défaut » de paiement de l’État et des collectivités, qui permet de continuer à payer les créanciers, les fonctionnaires, les politiques sociales, a-t-elle souligné, mais un tel texte signifie « pas d’économies, pas d’investissements, (et qu’)on se met dans une position où on s’affaiblit nous-mêmes ». 

Politique
[Vidéo]

LOI SPÉCIALE

L’hypothèse d’une loi de finances spéciale prend corps après le rejet quasi-unanime du texte à l’Assemblée nationale. Elle est jugée « la plus probable » par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel (invité de « Bonjour ! La Matinale de TF1 » ce lundi à 7h35). Pour rappel, la loi spéciale consiste en une sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.  

LE SÉNAT REPART DE ZÉRO

La quasi-totalité de l’Assemblée nationale a rejeté, samedi 22 novembre, le budget de l’État pour 2026 (404 voix contre, 1 pour). Ce vote sans surprise, après des débats houleux, compromet son adoption avant la fin de l’année.

Politique
[Vidéo]

RETOUR À LA CASE DÉPART AU SÉNAT

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct politique pour suivre la suite de l’examen du budget de l’État. Après le rejet massif de l’Assemblée nationale, dans la nuit de vendredi, c’est maintenant à la chambre haute de se lancer lundi dans le périlleux examen du budget de l’État en commission des Finances, en repartant de la copie initiale du gouvernement.

Budgets de l’État et de la Sécu : et maintenant ?

Le Sénat a largement rejeté dimanche la création d’un « réseau France Santé », mesure proposée par le Premier ministre Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins sur le territoire, mais dénoncée comme une coquille vide par de nombreux sénateurs. La chambre haute examine depuis plusieurs jours le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Son vote sur cette mesure est toutefois loin d’être définitif, car les débats vont se poursuivre entre le Sénat et l’Assemblée. Cette dernière avait, elle, adopté le dispositif en première lecture. 

Lecornu avait annoncé le lancement de ces maisons France Santé lors de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement. Le réseau doit reposer sur des structures déjà existantes, comme des centres de santé (où exercent des médecins salariés) ou des maisons de santé (médecins libéraux). Ces structures pourraient recevoir le label « France Santé », ainsi qu’un forfait d’environ 50.000 euros destiné par exemple à embaucher « une infirmière ou une secrétaire en plus », a déclaré la ministre de la Santé Stéphanie Rist. Elle a défendu une mesure qui doit permettre de « rendre visible ce que les professionnels ont fait, sans que ce soit une nouvelle structure ». « On n’invente rien de nouveau, on met une visibilité sur ce qui est fait », a-t-elle martelé.

Le gouvernement prévoit environ 130 millions d’euros pour le dispositif, Sébastien Lecornu ayant fixé l’objectif de 2.000 maisons France Santé « d’ici à l’été 2026 » et 5.000 « d’ici à 2027 ».

La rédaction de TF1info

Share.
Exit mobile version