• Ce samedi, le nouveau Premier ministre, qui doit encore travailler à former son gouvernement et à soigner ses relations avec les oppositions, se rend en Saône-et-Loire.
  • C’est dans ce département qu’il effectue son premier déplacement officiel.
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La page Bayrou se tourne, Sébastien Lecornu nouveau Premier ministre

Un ministre au(x) front(s). Ce samedi, le ministre des Armées démissionnaire, désormais installé à Matignon, étrenne le costume de Premier ministre sur le terrain. C’est la première fois depuis sa nomination, mardi. Pour l’occasion, Sébastien Lecornu a choisi un centre de santé de Saône-et-Loire où il doit évoquer le thème de l’accès aux soins. Attendu à Mâcon autour de 10h15, il doit rencontrer des « porteurs du projet, notamment les élus, et l’équipe médicale« , qui lui « présenteront le modèle d’accès aux soins de cet établissement« , a indiqué Matignon dans un communiqué vendredi. Celui qui se révèle être le Premier ministre le plus impopulaire dès le début de son mandat conclura son déplacement en fin de matinée par des échanges avec les équipes médicales du centre, selon le même communiqué.

La veille, dans son QG de Matignon, il a accueilli des rencontres bilatérales avec les syndicats. À moins d’une semaine d’un mouvement d’ampleur pour lequel ces derniers fourbissent leurs armes, la CFDT a été reçue. La CGT, la CFTC et la CFE-CGC sont, eux, attendus lundi, tout comme les deux organisations patronales CPME et U2P, lundi et mardi. FO n’a accepté de rencontrer M. Lecornu qu’après le 18 septembre, date de la journée intersyndicale de grèves et manifestations. 

Un gouvernement toujours à bâtir, des accords encore à trouver

Sur l’autre front – et pas des moindres -, Sébastien Lecornu doit poursuivre la consultation des forces politiques pour trouver « les accords indispensables aux décisions des prochains mois », comme l’avait indiqué Emmanuel Macron au moment de le nommer. Et ainsi composer un gouvernement capable d’échapper aux censures. Le Premier ministre sait déjà que le Parti communiste ne souhaite pas sa chute « a priori ». Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, l’ayant toutefois prévenu qu’ils la voteront « sans marque profonde d’un changement de politique ». Les partis de gauche, incapables de se mettre d’accord sur la position à adopter vis-a-vis du nouveau Premier ministre, se croisent le temps d’un week-end dans les allées de la Fête de l’Humanité à Brétigny-sur-Orge.

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La rédaction de TF1info

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