Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République Emmanuel Macron constitue « un coup de poker », souligne unanimement la presse française ce matin. « La double déflagration », titre l’éditorialiste Jean-Pierre Dorian dans Sud Ouest, « la première a retenti avec l’annonce des résultats et le score du Rassemblement national » et la seconde quand le chef de l’État a « provoqué l’électrochoc suivant, annonçant (…) la dissolution de l’Assemblée nationale ». 

C’est « un pari extrême », titrent de concert Midi Libre et Libération. « L’option de la dissolution est audacieuse, elle est périlleuse, voire dangereuse, si au terme de ce processus le choix des Français devait se porter sur le Rassemblement national (RN) en désignant de facto Jordan Bardella comme Premier ministre », estime Olivier Biscaye dans Midi Libre. « Une décision de tous les dangers » met en garde Stéphanie Zorn, dans la Voix du Nord, tout comme Stéphane Vernay dans « Ouest France » pour qui « c’est prendre le risque d’un raz-de-marée RN les 30 juin et 7 juillet prochains ».

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