Hier soir, François Bayrou a promis, sur France 2, qu’il présenterait son gouvernement avant « Noël » en échange de plusieurs promesses. Voici ce qu’il faut retenir : 

Retraites : François Bayrou s’est dit prêt à « reprendre sans suspendre » l’inflammable réforme des retraites. Son but, rallier une partie de la gauche ou la convaincre de ne pas le censurer. François Bayrou a dit « croire » qu’existe une alternative à l’âge légal à 64 ans, irritant majeur de la dernière réforme adoptée en 2023, mais « ne croit pas » que cette dernière pourra in fine être purement et simplement abrogée.

Week-end : Nommé vendredi et acculé de toutes parts après des débuts semés d’embûches et de controverses, le Premier ministre a promis une nomination du gouvernement « avant Noël », l’espérant même « dans le weekend ». Il a demandé les chefs de parti et de groupe hors RN et LFI, rencontrés hier, une réponse sur leur participation au gouvernement d’ici « la mi-journée », pour clarifier les positions de chacun et notamment des Républicains, qui n’ont toujours pas officialisé leur choix.

49.3 : Tentative de main tendue à l’adresse de la gauche, le locataire de Matignon a promis de ne pas utiliser l’arme du 49.3, « sauf s’il y a blocage absolu sur le budget » pour 2025, actuellement suspendu. Un budget qu’il « espère » faire aboutir « à la mi-février », un délai très ambitieux compte tenu des impératifs parlementaires. Mais à la sortie de la réunion à Matignon, les oppositions n’ont pas semblé convaincues, loin de là.

Bruno Retailleau : Gage aux LR de la part du Premier ministre, il a publiquement dit souhaiter que Bruno Retailleau reste en poste à l’Intérieur, car il « a montré ces dernières semaines et derniers mois qu’il avait trouvé des décisions et des orientations qui répondaient à une partie de ce que l’opinion demande ».

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