Les représentants des trois principaux blocs en campagne pour les élections législatives se sont confrontés sur la question du conflit ukrainien jeudi.
Suivez les dernières infos.

DONALD TRUMP FACE A JOE BIDEN

La guerre en Ukraine n’aurait jamais eu lieu si les Etats-Unis avaient un « leader », a lancé Donald Trump au président Joe Biden lors de leur débat à Atlanta.

Le candidat républicain s’est montré très critique des milliards de dollars dépensés par les Etats-Unis pour soutenir Kiev dans sa guerre contre Moscou.

LE POINT SUR LA SITUATION

Voici les informations marquantes des dernières 24 heures relatives au conflit :

– La Russie n’est pas en mesure de réaliser des « percées significatives » sur le champ de bataille en Ukraine, a estimé jeudi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.

– Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite à Bruxelles jeudi pour signer un accord de sécurité avec l’Union européenne, a estimé que ce texte constituait une étape vers « la paix et la prospérité » sur le continent.

– Volodymyr Zelensky s’est dit convaincu que le nouveau gouvernement français qui sera issu des législatives maintiendrait son soutien à l’Ukraine face à la Russie, jeudi dans un commentaire exclusif fait à l’AFP.

– La France a dénoncé jeudi « la politique de violation de la liberté de la presse et d’intimidation des journalistes oeuvrant au service d’une information indépendante », deux jours après que Moscou a décidé de bloquer la diffusion de 81 médias européens sur son territoire.

BIENVENUE

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine et à ses conséquences dans le monde. Vous y trouverez toutes les dernières informations de ce vendredi 28 juin.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a assuré jeudi qu’il ne laisserait pas « l’impérialisme russe absorber un État allié comme l’Ukraine » tout en répétant qu’il refuserait l’envoi de soldat français sur le sol ukrainien s’il devenait Premier ministre à l’issue des élections législatives.

« Ma position est très simple sur ce conflit (…) Elle n’a jamais varié. C’est celle d’un soutien à l’Ukraine et d’éviter une escalade avec la Russie qui est, je le rappelle, une puissance nucléaire », a déclaré le leader d’extrême droite lors du dernier débat télévisé sur France 2 avec le Premier ministre Gabriel Attal et le socialiste Olivier Faure.

Le président du RN s’est aussi dit de nouveau opposé à l’envoi de missiles longue portée qui pourraient frapper directement le territoire russe. Cela pourrait « placer la France et les Français dans une situation de cobelligérance », a-t-il déclaré. Le premier secrétaire du parti socialiste s’est dit, au contraire, « favorable » à l’envoi de missiles s’ils « permettent de viser sur le sol russe des infrastructures qui servent à bombarder le sol ukrainien ».

De son côté, Gabriel Attal, qui mène la campagne pour le camp présidentiel, a répété qu’il fallait soutenir les Ukrainiens à la fois « parce qu’ils défendent des valeurs qui sont les nôtres: la démocratie, la liberté » et « parce qu’en les soutenant, on défend aussi les Français et leur quotidien ».


La rédaction de TF1info

Partager
Exit mobile version