Depuis dimanche, les chaînes Telegram de médias étatiques russes sont inaccessibles sur Telegram.
La Russie a promis une « réponse » à ce blocage apparent.
L’Union européenne a adopté des restrictions à plusieurs reprises envers les médias russes depuis le début de guerre en Ukraine.
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Ukraine : bientôt trois ans de guerre
La Russie a promis une « réponse » au blocage apparent de médias étatiques russes sur le réseau social Telegram dans plusieurs pays de l’Union européenne, qu’elle dénonce comme un « acte de censure ». Depuis dimanche, les chaînes Telegram de l’agence de presse publique Ria Novosti, des chaînes de télévision Rossiya 1, Pervy Kanal et NTV ou encore des journaux Izvestia et Rossiïskaïa Gazeta sont inaccessibles sur ce réseau.
Ces blocages ont été signalés notamment en France, en Belgique, en Pologne, aux Pays-Bas, en Grèce et en Italie, ont rapporté les médias.
« Le nettoyage systématique de l’espace informationnel de toute source d’information indésirable se poursuit », a dénoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Dénonçant une « campagne permanente de répression contre les médias russes dans presque tous les pays de l’Union européenne », elle a assuré que « ces attaques et d’autres attaques similaires contre nos médias ne resteront pas sans réponse de la part de la Russie ».
« Nous nous réservons le droit de répondre de la même manière », a-t-elle ajouté, fustigeant un « acte de censure politique » contraire aux droits fondamentaux. Ni les instances de l’UE ni Telegram n’ont commenté dans l’immédiat ces blocages.
Minute par minute
L’Union européenne a adopté des restrictions à plusieurs reprises envers les médias russes depuis le début de l’offensive russe en Ukraine. En mai, plusieurs médias tels que Rossiïskaïa Gazeta, Izvestia et RIA Novosti ont été interdits de diffusion dans l’UE, accusés d’être des vecteurs de propagande et de participer à l’effort de guerre de Moscou.