EN DIRECT – Inondations en Espagne : de nouvelles pluies torrentielles attendues, alerte rouge dans le sud-est

Une alerte rouge a été émise par l’agence météorologique espagnole (Aemet) pour la province d’Almería, en Andalousie, en raison de « pluies torrentielles » susceptibles de provoquer des « inondations ». Les habitants sont invités à ne se déplacer qu’en cas de « stricte nécessité », l’Aemet évoquant un « danger extrême ».

D’autres provinces ont quant à elles été placées en alerte orange, notamment la région de Valence, où pourraient tomber 100 litres d’eau par mètre carré (soit 10 cm).

Depuis Paiporta, ville située près de Valence, et particulièrement touchée par les inondations en Espagne, la journaliste de LCI Emma Barrier explique que « le paysage évolue au fil des jours. Les routes commencent à être un peu plus accessibles. » 

Le roi Felipe et le Premier ministre Pedro Sanchez se rendent dimanche dans le sud-est de l’Espagne où des inondations d’une violence inouïe ont fait au moins 213 morts, la pire catastrophe naturelle de l’histoire récente du pays selon le gouvernement.

Selon un dernier bilan des services de secours diffusé samedi soir, 213 personnes au total ont trouvé la mort à cause des pluies diluviennes qui sont abattues dans la nuit de mardi à mercredi dans le sud-est du pays. Parmi elles, 210 ont péri dans la région de Valence, deux en Castille-la-Manche et une en Andalousie. 

Quatre jours après des inondations meurtrières en Espagne, la ville d’Alfafar, dans la région de Valence, est méconnaissable. Une situation poussant des milliers de bénévoles à apporter leur aide aux sinistrés sur place. Aide médicale, alimentaire… Une équipe de TF1 est allée observer de plus près cette incroyable solidarité.

Malgré l’ampleur de la catastrophe et l’importance du bilan humain, une partie des matchs de football professionnel ont été maintenus ce weekend. Une décision loin de faire l’unanimité, dans une période de deuil national.

Atteindre les zones sinistrées relève du parcours du combattant tant il est difficile de circuler depuis les inondations. De nombreuses routes sont toujours coupées et des ponts détruits. C’est un chantier titanesque qui a commencé dans la province de Valence pour tenter de déblayer ce qui peut l’être et rétablir la circulation.

La région de Valence a été frappée cette semaine par des inondations catastrophiques qui ont causé la mort de plus de 200 personnes. Le sud de la ville a été durement touché tandis que le centre-ville a été plutôt préservé. Le détournement du fleuve Turia dans les années 70 explique ce contraste.

« Nous dépasserons cette crise », assure Pedro Sanchez après avoir rappelé comme l’Espagne était parvenue à faire face au Covid et aux incendies de La Palma aux Canaries notamment. 

Le Premier ministre compte sur la « solidarité » et l’entraide » pour faire face à la situation dramatique que connaît aujourd’hui ce pays.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez annonce l’envoi de 5.000 militaires et de 5.000 policiers et gendarmes supplémentaires pour venir en aide aux habitants du sud-est du pays, ravagé par des inondations dramatiques ».

Au total, « 5.000 militaires » supplémentaires seront déployés « dans les heures qui viennent » pour venir en aide aux habitants des zones sinistrées. À ces soldats s’ajouteront « 5.000 policiers et gardes civils (équivalents des gendarmes en Espagne, ndlr) supplémentaires », ajoute-t-il.

Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, regrette que certaines personnes « profitent de la situation » pour commettre des vols et autres délits. Il annonce que 82 personnes, délinquants présumés, ont été interpellés depuis le début des inondations.

Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, assure que tout est en œuvre pour venir en aide aux victimes, notamment dans la distribution de vivres, qu’il s’agisse de nourriture ou d’eau potable.Il rappelle que 4 800 personnes ont été sauvées à ce jour par les secouristes.

 Il explique également que les professionnels travaillent sans relâche pour tenter de procéder à la réparation des différents sites sinistrés. 

Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, donne un nouveau bilan de 211 morts. Il rappelle que des morgues provisoires ont été installées pour accueillir les corps des défunts.

« L’une de nos priorités est de sauver des vies et de retrouver des victimes (…) Au cours des dernières heures, les secouristes ont mené d’importantes recherches en ce sens », assure Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol. 

Le Premier ministre Pedro Sanchez, qui a présidé samedi matin un réunion du comité de crise depuis le palais de la Moncloa, résidence officielle du chef de gouvernement, doit prendre la parole dans quelques minutes.

500 soldats supplémentaires doivent être déployés dans la région de Valence samedi, portant à 2.500 le nombre de soldats dans la zone. Plusieurs milliers de policiers, gendarmes et pompiers sont également mobilisés.

Le président de la région de Valence, Carlos Mazón, a assuré vendredi soir qu’il n’y avait toujours pas de chiffre officiel concernant les personnes manquant à l’appel, alors que des habitants sans nouvelles de leurs proches multiplient les appels à l’aide sur les réseaux sociaux.

« Il serait imprudent de donner un chiffre », a confirmé sur la chaîne de télévision Antena 3 le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska. Néanmoins, « il est probable, étant donné les circonstances et les retours des experts (…) qu’il y aura plus de morts », a-t-il précisé.

Le dernier bilan donné vendredi soir par les autorités fait état d’au moins 207 victimes, dont 204 dans la région de Valence, la plus affectée par ces intempéries spectaculaires. Deux autres personnes sont décédées en Castille-la-Manche et une troisième en Andalousie.

Ce bilan devrait malheureusement s’alourdir dans les prochaines heures, de nombreux disparus étant toujours recherchés, notamment dans les carcasses de voitures renversées par les flots en furie, qui jonchent les parkings et les rues.

Sur la plage et l’embouchure du fleuve Jugar à Sueca, commune dans la province de Valence, les équipes cynophiles recherchent des personnes disparues.

Les professionnels des groupes spéciaux de secours et d’intervention en montagne font des reconnaissances dans les garages de Paiporta, dans la province de Valence, à la recherche de victimes.

Sur les réseaux sociaux, des dizaines de photos de disparus sont publiées. Leurs proches ne désespèrent pas de les retrouver vivants malgré les heures qui tournent.

Après les inondations en Espagne, les recherches pour retrouver des survivants se poursuivent. La solidarité s’organise pour aider les sinistrés.

D’après Telecinco, la mairie d’Algemesí, commune située dans la province de Valence, a demandé à toutes les personnes vulnérables, nécessitant des soins,  d’accrocher un drap déplié sur le balcon pour accélérer l’assistance : « C’est la façon la plus visible de les aider ». 

 La Renfe, compagnie ferroviaire espagnole, a annoncé sur X que la liaison entre Valence et Barcelone reprendra dès demain, à 15h02, depuis Valence et à 16h10, depuis Barcelone. 

Vicente Morano, entraineur espagnol de l’équipe de football d’Osasuna, s’est effondré en conférence de presse, ce vendredi 1er novembre. Il n’a pas pu contenir son émotion au moment d’évoquer les inondations meurtrières, qui ont touché notamment sa ville Massanassa, commune proche de Valence : « Je veux transmettre beaucoup de courage et toute ma solidarité à toutes les personnes touchées par ce désastre. A toutes les personnes qui ont perdu des proches… Et permettez-moi d’avoir quelques mots envers ma terre, envers Valence. Tous les Valenciens et les personnes qui ne sont pas valenciennes mais qui vivent à Valence, surtout dans la région nord à Massanassa. C’est très dur surtout pour eux. Mais c’est aussi très dur, pour ceux d’entre nous qui ont de la famille, des amis, des enfants là-bas, de ne pouvoir être avec eux. Je leur envoie des forces. Nous sommes des gens qui travaillent. Ensemble nous nous en sortirons ».

Le musée des sciences de Valence sera fermé au public ce week-end. Il sera réquisitionné pour installer un centre de coordination des volontaires. Tous ceux qui le souhaitent pourront venir,  dès 7 heures du matin, apporter du matériel comme des râteaux ou des balais et recevoir les différentes instructions. 

Pour faire face à la situation, 500 soldats supplémentaires ont été déployés vendredi matin dans la région et 500 autres le seront dès samedi, ont annoncé à la presse le président de la région de Valence, Carlos Mazón, et le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Ces renforts porteront à 2.200 le nombre de militaires déployés dans la région de Valence.

Preuve de la gravité de la situation, la ministre de la Défense, Margarita Robles, a assuré que le gouvernement était prêt à envoyer sur place « les 120.000 hommes de l’armée s’il le faut » et à les y laisser aussi longtemps qu’il le faudra. L’armée a pour priorités de rouvrir les routes pour permettre l’acheminement de l’aide, notamment alimentaire, mais aussi d’aider à la recherche des personnes portées disparues, dont le nombre exact n’est pas connu, mais est très élevé.

A Valence, les hélicoptères de l’armée collectent de l’eau au stade du Parc Central de Torrent pour venir en aide aux populations toujours privées d’eau potable. Des dizaines de communes valenciennes touchées par les inondations continuent d’être privées d’eau potable et d’électricité.

Armés de balais, de seaux et chargés de nourriture, les habitants de Valence viennent en aide aux voisins sinistrés. 

Un jeune enfant de 4 ans serait décédé dans la petite municipalité valencienne de Sot de Chera, lorsqu’un bâtiment proche de la rivière Sot s’est effondré, le père est porté disparu, selon le journal espagnol El Mundo. 

La Guardia civil, équivalent de la gendarmerie locale, continue d’évacuer les populations sinistrées, notamment à Alcalà de Xivert, une commune située au nord de Valence.  

Depuis le mardi 29 octobre, aucun chemin ne mène à Chiva. Depuis ce funeste jour où il est tombé 491 litres d’eau par mètre carré en seulement huit heures, soit l’équivalent d’une année de pluie pour cette petite commune située à 30 kilomètres de Valence, impossible de s’y rendre par la route. Et même à pied, il faut le concours de garde-forestiers pour arpenter les derniers mètres.

À l’entrée de la ville, une file d’attente n’en finit plus de s’étendre, pour une distribution d’eau potable. La plupart des 17.000 habitants en sont privés depuis trois jours. Dans de nombreux quartiers, plus d’électricité, ni de réseau téléphonique, non plus… Sur les hauteurs de Chiva, les dégâts sont spectaculaires : plusieurs centaines de maisons ont été détruites par la crue. « Il n’y a que les gens de la ville qui aident, insiste une autre habitante, chez qui la colère dépasse maintenant la tristesse. On se soutient mutuellement mais sinon, il n’y pas d’aide ! De l’État, on ne reçoit rien ! »

Les secours poursuivent les recherches de survivants, de jour comme de nuit. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues.

Le Grand Prix MotoGP de Valence, prévu pour être la dernière manche du championnat du monde du 15 au 17 novembre, a été annulé en raison des inondations, a annoncé ce vendredi le promoteur du MotoGP. Un nouveau circuit sera annoncé prochainement pour accueillir l’ultime course de la saison à une date qui sera également précisée ultérieurement, a-t-on précisé de même source.

Le risque d’inondation menace près de 20 millions de Français. Quels moyens existent aujourd’hui dans le pays pour s’en prémunir ? Découvrez le reportage du JT de TF1 à Cannes et Mandelieu-la-Napoule, deux communes des Alpes-Maritimes inondées à plusieurs reprises.

Le bilan des inondations en Espagne passe à 205 morts, annoncent les secours. « À l’heure actuelle, et de manière provisoire, le nombre de victimes est de 202 personnes » pour la seule région de Valence, selon un communiqué des services de secours de cette région, de loin la plus endeuillée par la tragédie. Deux autres décès ont également eu lieu dans la région voisine de Castille-La Manche et un en Andalousie, tandis que de très nombreuses personnes, dont le nombre n’est pas connu, sont toujours portées disparues.

La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a annoncé ce vendredi l’arrivée de 500 soldats supplémentaires dans le sud-est de l’Espagne, en renfort des 1200 déjà présents, pour participer aux opérations d’aide aux victimes des inondations meurtrières de cette semaine.

Dans une interview à la télévision nationale TVE, elle a également assuré que le gouvernement central enverrait d’autres renforts militaires si cela s’avérait nécessaire. « Nous enverrons les 120.000 hommes de l’armée s’il le faut », a-t-elle déclaré.

Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants. Un bébé d’un an a ainsi été sauvé par hélicoptère d’une zone inondée.

La province de Huelva, au sud-ouest de l’Espagne, est désormais classée en alerte rouge face aux fortes pluies.

À Paiporta, une ville de 25.000 habitants, au moins 62 personnes sont mortes dans les inondations qui ont très durement frappé l’Espagne. La journaliste de LCI Emma Barrier se trouve sur place.

Cinq régions sont maintenues en alerte orange par l’Agence météorologique espagnole (Aemet) pour vendredi, début d’un long week-end festif. Cette mise en garde concerne l’Andalousie, les îles Baléares, la Catalogne, l’Estrémadure et, encore une fois, la Communauté valencienne.

Deux jours après les inondations brutales qui ont ravagé la région de Valence, les recherches se poursuivent. Dans le village de Paiporta, le bilan est dramatique : au moins 62 personnes ont péri, emportées par les eaux ou prisonnières de leurs logements. Une équipe de TF1 a suivi les sauveteurs à la recherche des disparus.

Le maire d’Alfafar, Juan Ramón Adsuara, a réclamé de l’aide pour sa population, « qui n’a pas vu de camion de pompiers ni de garde civile depuis des jours ». « Personne ne vient », a-t-il déploré auprès du média valencien À Punt, dans des propos rapportés par l’agence de presse espagnole EFE (nouvelle fenêtre). « Il y a des gens qui vivent avec des cadavres chez eux, c’est très triste. Nous n’avons vu aucun véhicule d’urgence d’aucune institution, nous avons seulement la police locale et une patrouille de la police régionale. »

« S’il vous plaît, nous demandons de l’aide, nous manquons de tout », a-t-il plaidé, évoquant une situation « extrême ». « Nous avons dû vider un supermarché et distribuer de la nourriture à la population ».

Plus d’une centaine de personnes ont péri dans les terribles inondations qui ont frappé le sud-est de Espagne. Au lendemain des pluies diluviennes, une vague de désinformation a déferlé dans le pays. Responsabilité du projet « HAARP », bassines détruites et numéro d’urgence en panne… TF1info a vérifié.

Les inondations meurtrières en Espagne montrent aussi l’étendu du mal que l’humanité s’inflige en détruisant la nature, ont déclaré jeudi des responsables européens depuis la COP16 biodiversité en Colombie où les négociations sont dans l’impasse à l’avant-dernier jour. « Si nous agissons sur la biodiversité, nous pouvons au moins amortir certains des impacts climatiques », a déclaré Florika Fink-Hooijer, directrice générale Environnement de la Commission européenne, lors d’une conférence de presse.

L’imperméabilisation des sols et la destruction des zones humides aggravent les inondations, elle-mêmes accentuées par le changement climatique, et qui à leur tour détruisent les forêts, alliées de l’humanité contre le réchauffement de la planète. « Des écosystèmes sains seront tellement importants pour amortir et contrer l’impact du changement climatique » et « à cette COP nous avons une chance d’agir », a-t-elle ajouté.

Le président de la région de Valence, Carlos Mazón, a demandé jeudi au ministère de la Défense d’incorporer l’armée et les troupes « terrestres, maritimes et aériennes » disponibles pour l’opération d’urgence menée à Valence. L’objectif est de renforcer les tâches de logistique et de distribution de l’aide à la population.

Le Real Madrid, associé à la Croix-Rouge, annonce jeudi faire un don d’un million d’euros pour « soutenir les nombreuses familles qui se trouvent dans une situation critique » après les inondations mortelles.

Le couple royale, Felipe VI et Letizia Ortiz, se rendra ce week-end dans les zones les plus touchées par le Dana et pour ce faire, il contactera les communes pour organiser leur visite. Son déplacement se déroulera de manière à ce que le travail effectué par les services d’urgence, la police locale, les forces de sécurité de l’État, ainsi que les forces armées et les organisations sociales, ne soit pas entravé, selon des sources.

Il y avait encore jeudi soir « des dizaines et des dizaines » de personnes portées disparues dans le sud-est de l’Espagne, 48 heures après des inondations dramatiques qui ont déjà fait au moins 158 morts, a annoncé le ministre de la Politique territoriale, Ángel Víctor Torres, lors d’une conférence de presse. 

« Nous avons déjà 155 morts dans la région de Valence, deux en Castille-La Manche et un autre en Andalousie, soit un total de 158 personnes, auquel s’ajoutent des dizaines et des dizaines de disparus », a-t-il affirmé. C’est la toute première fois que les autorités espagnoles donnent une estimation.

Les cours ne reprendront pas dans l’immédiat dans 20 municipalités de la province de Valence, frappées par les intempéries liées à la Dana. « Les cours ne pourront être dispensés » au moins pour la semaine prochaine, ont indiqué dans un communiqué (nouvelle fenêtre) les services locaux de l’Éducation. « Le ministère de l’Éducation évalue les mesures nécessaires pour rétablir le service éducatif dans les plus brefs délais. »

Depuis mardi, la Garde civile espagnole a effectué 3400 interventions dans les zones touchées de la province de Valence. Les autorités locales estiment qu’environ 300 personnes sont encore isolées et qu’un nombre indéterminé est porté disparu. Cinq autres personnes étaient également portées disparues à Albacete.

Le président de la région de Valence, Carlos Mazón, a défendu jeudi que les alertes sur le Dana et ses effets ont été envoyées à la population « ponctuellement » et « dans les délais appropriés ». « Nous transmettons ce qui nous est transféré et les techniciens experts réagissent et avertissent en conséquence », a-t-il déclaré.

Le bilan, toujours provisoire, des inondations qui ont ravagé cette semaine le sud-est de l’Espagne s’établit désormais à 158 morts, selon un communiqué officiel des services de secours. Sur ce total, 155 victimes ont été enregistrées dans la seule région de Valence, la plus durement frappée, deux autres décès ayant eu lieu dans la région voisine de Castille-La Manche et un en Andalousie. Néanmoins, le communiqué ne précise pas le nombre de personnes qui sont encore portées disparues.

L’Aemet, l’agence nationale de météorologie espagnole, a fait passer l’alerte de rouge à orange sur la côte de Castellón. La vigilance, qui devrait tenir jusqu’à vendredi, reste de mise en raison de la possibilité de précipitations pouvant accumuler 40 litres par m2 en une heure et 100 litres par m2 en douze heures.

Le nombre total de morts à la suite des dégâts en Espagne s’élève désormais à 140, annonce jeudi l’agence de presse EFE (nouvelle fenêtre), qui cite des sources gouvernementales. Ce chiffre qui inclut les victimes de Valence – la province la plus touchée – et les communautés autonomes. Les mêmes sources n’ont pas précisé où les corps ont été retrouvés, même si la plupart des victimes se trouvent dans la province de Valence. Selon le précédent bilan qui faisait état de 95 morts, 92 étaient localisés à Valence.

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a appelé jeudi les habitants de la région de Valence, dévastée cette semaine par des inondations meurtrières, à « rester chez eux », le risque étant encore présent. Comme l’avait fait le roi Felipe VI, peu de temps auparavant depuis Madrid, le chef du gouvernement a souligné avec force que l’épisode de mauvais temps à l’origine de ces inondations « continue » et a appelé tous les gens vivant dans les régions concernées à faire preuve de la plus extrême vigilance.

«  »S’il vous plaît, restez chez vous (…) écoutez les appels des secours d’urgence », a-t-il insisté. « La priorité actuellement est de retrouver les victimes » encore ensevelies sous les décombres « et les disparus », a déclaré Pedro Sánchez à la presse au terme d’une visite à Valence, capitale de la région éponyme, qui a enregistré le plus grand nombre de victimes (92 sur un total de 95). Il n’a pas précisé le nombre des disparus.

La rencontre de football entre Valence et le Real Madrid, prévue samedi et comptant pour la 12e journée de Liga, a été reportée à une date ultérieure en raison des inondations qui ont frappé durement la région de Valence, a annoncé la fédération espagnole ce jeudi. Le match entre Villarreal, au nord de Valence, et le Rayo Vallecano, prévu samedi également est aussi reporté, ainsi que toutes les rencontres de football, amateures ou professionnelles, dans la région. 

« Au-delà des reports, le football espagnol a voulu montrer sa solidarité avec les personnes touchées, notamment avec les proches des personnes décédées dans cette catastrophe naturelle », a expliqué la fédération (RFEF) dans un communiqué publié ce jeudi. « C’est pourquoi tous les matches disputés hier dans les compétitions organisées par la RFEF ont été précédés de minutes de silence respectueuses. Cette situation se répétera pendant le week-end », a-t-elle indiqué.

L’épisode météorologique à l’origine des terribles inondations « n’est pas encore terminé » affirme le roi Felipe VI. Une large partie de la province de Castellón, au Nord de Valence, est passée en alerte rouge. Mais déjà les habitants dénoncent une alerte tardive.

Vue du ciel, les dégâts sont impressionnants, notamment au Sud de Valence où on ne compte plus les voitures abandonnées sur les routes. Les secouristes tentent de venir en aide par hélicoptère aux sinistrés.

A Paiporta, 27.000 habitants dans la banlieue de Valence. C’est là qu’est l’épicentre des inondations qui ont frappé la région dans la nuit de mardi à mercredi. 40 des 95 victimes ont été recencé dans cette ville coupée du monde. Sur place, les habitants se joignent aux secouristes pour rechercher les disparus.

Dans le Sud-Est, les dégâts sont colossaux. C’est face à une vision d’apocalypse que les opérations de nettoyage ont commencé non sans mal. D’autant que les pluies se déplacent vers le Nord. Les autorités appellent à la plus grande prudence. 

La région de Valence jusqu’à la Catalogne est encore en vigilance. Est-ce qu’il faut craindre de nouvelles pluies ?

Le gouvernement français exprime « sa solidarité avec nos voisins et amis espagnols », déclare la porte-parole, Maud Bregeon, à l’issue du conseil des ministres. « La France se tient évidemment prête à intervenir et apporter son aide à l’Espagne », ajoute-t-elle. 

L’épisode météorologique à l’origine des terribles inondations qui ont fait près de cent morts dans la région de Valence (sud-est de l’Espagne) « n’est pas encore terminé », a affirmé ce jeudi le roi Felipe VI. Dans une allocution lors d’une cérémonie à Madrid, le souverain espagnol a souligné que « dans certains cas, il y a toujours des prévisions de risque ».

Il se référait visiblement à l’annonce faite jeudi matin par l’Agence nationale de météorologie (Aemet) d’une « alerte rouge », le risque le plus élevé, pour la province de Castellón, située au nord de Valence. Une « alerte rouge » signifie des précipitations très importantes et un risque extrême en termes d’inondations. Le roi a par ailleurs de nouveau exprimé « (sa) consternation devant le désastre » qui a frappé la région de Valence. 

L’Agence météorologique nationale espagnole AEMET a élevé le niveau d’alerte au rouge dans la province de Castellón, l’une des trois provinces de la Communauté valencienne, en raison des « pluies très intenses » attendues ce jeudi. « Plus de 180 l/m² peuvent s’accumuler », prévient AEMET. « Danger extrême ! Ne vous déplacez pas dans la zone sauf nécessité absolue ! » alerte l’agence météorologique. L’alerte orange se poursuit par ailleurs dans les zones voisines de la Catalogne et de la Communauté valencienne.

Les opérations de recherche de victimes se poursuivent ce jeudi dans le sud-est de l’Espagne, sous le choc après les pires inondations depuis plus de cinquante ans dans le pays, qui ont fait au moins 95 morts et de nombreux disparus. 

Près d’un millier de militaires sont déployés sur le terrain, principalement dans la région de Valence, aux côtés des pompiers, policiers et secouristes qui cherchent à localiser d’éventuels survivants et s’efforcent de déblayer les zones sinistrées. Le Premier ministre Pedro Sánchez, qui a déclaré trois jours de deuil national, doit se rendre à 10h30 à Valence, où il rendra visite au Centre de coordination des secours (Cecopi).

La priorité doit aller aux victimes des inondations meurtrières en Espagne, plutôt qu’à une réparation express du circuit de Valence, où la saison de MotoGP doit se terminer mi-novembre, a souligné ce jeudi le sextuple champion du monde, l’Espagnol Marc Marquez.

« Cela n’a aucun sens de commencer à réparer les dommages quand il y beaucoup de personnes sans toit », a déclaré aux journalistes le pilote Ducati-Gresini, en amont du Grand Prix de Malaisie, à Sepang. « En théorie, on a un Grand Prix là-bas. Mais maintenant, toutes les installations doivent aller aux personnes qui ont perdu leurs maisons », a-t-il insisté.

• Le bilan provisoire des inondations dramatiques qui ont dévasté mardi soir et dans la nuit de mercredi le sud-est de l’Espagne, qui était jusqu’alors de 72 morts, est passé à 95 en début de soirée, a annoncé le ministre de la Politique territoriale, Ángel Victor Torres. Le ministre de la Politique territoriale a précisé dans une interview à TVE qu’il y avait eu 92 morts dans la seule région de Valence, de loin la plus durement frappée par cette tragédie, deux dans la région voisine de Castille-La Manche et une en Andalousie.

• Ce bilan, le plus élevé depuis des inondations qui avaient fait 300 morts en octobre 1973 dans le pays, « va augmenter parce que nous partons du principe qu’il y a de nombreux disparus », a prévenu mercredi soir Ángel Víctor Torres.

• La pluie a cessé de tomber mercredi dans la région, mais les précipitations de la veille et de la nuit, par endroits sans précédent, ont plongé dans le chaos de nombreuses localités, qui étaient coupées du monde alors que des dizaines de milliers d’habitants étaient encore privés d’électricité. Le président de la région de Valence, Carlos Manzón, a indiqué mercredi soir que les services d’urgence avaient effectué dans la journée « 200 opérations de sauvetage terrestres et 70 aériennes » avec des hélicoptères, et qu’il ne restait en principe plus de rescapés à récupérer sur les toits ou les toitures. 

Les autorités locales en Catalogne renoncent à l’activation du plan d’urgence contre les inondations et prévoient d’ouvrir les écoles demain, indique l’agence de presse nationale. D’après Núria Parlón, la ministre de l’Intérieur de la Catalogne, les fortes précipitations ont généré des « incidents typiques d’une situation pluvieuse normale », sans gravité. Elle a déclaré que la tempête en Catalogne ne devrait pas être comme celle qui a frappé Valence, ce qui permettra à la « vie normale » de continuer.

Un numéro de téléphone a été mis en place pour les familles des 4000 Français installés dans la région de Valence, annonce le ministère des Affaires étrangères sur son site (nouvelle fenêtre). « Pour signaler la disparition d’une personne dans la Communauté de Valence, le numéro d’urgence suivant a été mis en place 0034 900 365 112. »

Interrogés par TF1, des touristes français, pris au piège par la montée des eaux à Valence, racontent le cauchemar qu’ils ont vécu. Leur récit est à retrouver ici. ↓

Il n’y a plus « personnes à secourir visibles depuis les airs », assure Carlos Mazón, le président de la région de Valence. Tous ceux qui s’étaient réfugiés sur les toits ou les capots des véhicules la nuit dernière ont pu être sauvés, a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse, (nouvelle fenêtre) précisant que 200 sauvetages terrestres et 70 sauvetages aériens ont eu lieu dans la journée. 

Actuellement, 9 % de la population de la province est toujours sans électricité. Le bilan provisoire dans cette région, la plus durement frappée, fait état de 92 victimes.

Guillermo a passé la nuit coincé avec ses parents sur un pont. Alors qu’ils rentraient, chez eux, ils ont été surpris par l’alerte rouge sur leur téléphone portable. Cinq minutes plus tard, le chaos commençait. « Vers 20h30, l’eau a commencé à arriver et une vague est arrivée, comme s’il s’agissait d’un tsunami », témoigne le jeune homme de 21 ans dans El País (nouvelle fenêtre). « Nous avons dû immédiatement monter vers l’un des ponts qui traversent l’autoroute. Les voitures garées à proximité étaient complètement inondées », raconte-t-il, expliquant être arrivé à sortir de la coulée de boue une femme avec son bébé dans les bras et un autre homme. Ils ont ensuite tous passé la nuit dehors jusqu’à l’arrivée des pompiers, à 5h30 du matin.

Non, la démolition des barrières fluviales à Valence n’a pas aggravé les inondations, un barrage ne s’est pas fissuré et les autorités n’ont pas décidé de suspendre l’approvisionnement en eau en raison de dégâts. Toutes ces fausses informations, dénoncées par la presse espagnole (nouvelle fenêtre), ont circulé dans la journée après les intempéries.

Le ministre de l’Intérieur affirme s’être entretenu avec son homologue espagnol pour lui apporter le « soutien de la France dans l’épreuve que traverse l’Espagne ». « Nous nous tenons prêts à envoyer si besoin des unités de Sapeurs pompiers pour aider les forces de sécurités civiles espagnoles », a-t-il ajouté sur X.

La grande inconnue ce soir « est le nombre de personnes portées disparues », affirme la ministre de la Défense, Margarita Robles. Au micro de la principale radio espagnole (nouvelle fenêtre), la ministre indique que l’unité militaire d’urgence, la branche de l’armée espagnole chargée de fournir des secours, est toujours à pied d’œuvre avec 1205 soldats mobilisés. « Ce travail se poursuivra toute la nuit », a-t-elle ajouté, mais dès demain commencera une deuxième phase. Celle de « recherche et de sauvetage ». « Certaines personnes sont piégées, mais il y en a beaucoup d’autres dont nous ne savons pas si elles ont disparu ou non. »

L’ancien international espagnol Santiago Cañizares s’inquiète dans les médias espagnols du drame « colossal » qu’est en train de traverser sa région. « Je pense que cela ne fait que commencer », s’inquiète le joueur, ancien gardien de l’équipe de Valence, dans le média Marca (nouvelle fenêtre). « Quand ils pourront accéder aux maisons, je ne sais pas ce qu’ils vont trouver… »

Utiel, petite ville située près de Valence, a subi de plein fouet les inondations historiques dans le sud-est de l’Espagne. Ce mercredi, les maisons étaient encore inondées, les arbres arrachés, les carcasses de voiture retournées sur la chaussée. « La pluie est tombée sans s’arrêter de 17 heures à 5 heures », témoigne à l’AFP Emilio Muñoz, septuagénaire à la retraite.

Dans les rues de cette ville de 10.000 habitants, tout le monde est à pied d’œuvre pour remettre en état une ville totalement défigurée et à laquelle la boue marron offre une nouvelle couleur. Non sans difficulté. Car l’électricité et l’eau sont coupées depuis mardi soir et le réseau mobile peine à fonctionner.

Pedro Sánchez s’est entretenu cet après-midi avec António Guterres, secrétaire général des Nations unies, Ursula von der Leyen et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et « d’autres dirigeants internationaux » au sujet des intempéries. « Notre pays est aujourd’hui plus accompagné que jamais », a ajouté le Premier ministre espagnol, remerciant ses interlocuteurs pour « leur solidarité et leur empathie ».

Les inondations en Espagne ont fait au moins 95 victimes, selon un nouveau bilan revu à la hausse par les services de secours. « Nous partons du principe qu’il y a de nombreux disparus », a prévenu le ministre de la Politique territoriale, Ángel Víctor Torres.

Ce bilan, encore provisoire, est le plus élevé depuis des inondations qui avaient fait 300 morts en octobre 1973 dans le pays.

La garde civile a effectué environ 2500 sauvetages sur la seule ville de Valence. Selon la presse espagnole, les principaux efforts sont consacrés au sauvetage et à l’assistance aux personnes, mais aussi à prévenir des pillages. Des images sur les réseaux sociaux montraient un groupe de personnes en train de voler les rayons d’un supermarché à Picanya.

Un nouveau décès a été enregistré en Andalousie, a confirmé le président de la communauté autonome. Selon les informations des médias, l’homme, un Britannique de 71 ans, a succombé après avoir été secouru près de Malaga. « Il souffrait d’hypothermie et est décédé après avoir subi plusieurs arrêts cardio-respiratoires », a précisé Juan Manuel Moreno.

Cette annonce relève le bilan provisoire à 73 morts, dont 70 dans la seule région de Valence, la plus durement frappée. Les deux autres décès ont été enregistrés dans la région voisine de Castille-La Manche.

Les pluies qui touchent l’Espagne vont-elles arriver dans l’Hexagone ? Dans une foire aux questions (nouvelle fenêtre), Météo France répond que cette goutte froide venue du proche Atlantique a déjà été responsable de l’épisode méditerranéen du 26 et 27 octobre dans le Sud-Est. Elle devrait être « de moins en moins dynamique » en France, excepté pour « quelques précipitations modérées du côté des Pyrénées jusqu’à samedi ».

« La France se tient à vos côtés. » Face aux « terribles inondations qui frappent l’Espagne », le Premier ministre adresse ses pensées « aux victimes et à leurs familles ». 

Le niveau d’alerte en Catalogne a été revu à la baisse malgré un risque de précipitations. Les services météorologiques catalans alertent sur une tempête attendue demain dans la région espagnole. « Il continue de pleuvoir dans diverses parties de la Catalogne, mais là où la pluie reste persistante, c’est dans le massif de Ports », indique l’agence locale dans son dernier bulletin (nouvelle fenêtre).

Un avertissement de degré maximum avait été émis ce midi avant d’être revu à la baisse avec une vigilance de 4 sur une échelle de 6.

Roberto est resté sur un capot pendant plus de quatre heures. Un quinquagénaire surpris par la crue alors qu’il était dans sa voiture dans la périphérie de Valence témoigne dans les colonnes du quotidien El País (nouvelle fenêtre). « Les voitures ont commencé à s’arrêter, certaines ont fait demi-tour dans la mauvaise direction, et nous avons fini par nous arrêter. L’eau a commencé à monter et nous avons grimpé sur le capot de la voiture. » Il a ensuite abandonné son véhicule pour rentrer chez lui vers une heure du matin, dans un paysage d’apocalypse. « Il n’y avait pas de lumières, pas de police, rien », assure celui qui parle de sa survie comme d’un « miracle ». « On se serait cru dans un film. »

Des images venues de Xérès, en Andalousie, montrent de nouvelles inondations. La zone a été placée en vigilance rouge par les autorités espagnoles.

Le ministère des Transports déconseille de prendre le volant dans les provinces de Cadix, Séville, Tarragone et Barcelone. Dans son dernier rapport sur l’état des routes (nouvelle fenêtre), les autorités font état de nombreuses coupures sur des autoroutes, des routes nationales et un passage souterrain.

Cette photo capturée par les satellites de Météo-France montrent la formation d’un « orage en V » à l’origine des intempéries dramatiques en Espagne. C’est ce même phénomène qui est derrière les inondations historiques de Vaison-la-Romaine en 1992.

Le phénomène météorologique qui a provoqué des crues meurtrières en Espagne est-il lié d’une façon ou d’une autre au réchauffement climatique ? Il faudra encore attendre avant de le savoir, nous répond François Gemenne. Au micro de LCI, ce chercheur membre du Giec affirme toutefois qu’une chose est certaine : le changement climatique va rendre ce type de phénomènes « à la fois plus fréquents et plus intenses ». « Nous devons absolument arrêter de les considérer comme des phénomènes exceptionnels et prendre conscience de leur caractère structurel. »

Dans la ville de Torre, où les secours n’ont pas pu intervenir avant ce matin, les habitants sont restés livrés à eux-mêmes pendant plusieurs heures. Récit d’une nuit dantesque sur place. ↓

Les inondations en Espagne ont fait au moins 72 victimes, selon un nouveau bilan, toujours provisoire, publié par les services de secours.

Plusieurs personnes sont toujours portées disparues. Les opérations de secours se poursuivent dans le sud et l’est de l’Espagne, mais elles ont été entravées par des lignes électriques tombées au sol qui ont coupé l’électricité, par l’effondrement des réseaux téléphoniques et par des routes qui restent impraticables.

La région de Catalogne est à son tour touchée par des orages et des pluies intenses. 

Le gouvernement catalan met en garde contre la crue de la rivière Ripoll. Les autorités locales demandent à la population de ne pas s’approcher de la zone, compte tenu de la possibilité d’une augmentation brutale dans les prochaines heures. 

À l’heure actuelle, les précipitations les plus intenses se concentrent dans la zone côtière de Barcelone. D’importants ruissellements sont d’ores et déjà en cours dans l’agglomération de la ville catalane.

L’alerte météorologique espagnole (Aemet), a relevé le niveau d’alerte dans la région de Xérès, au sud-ouest de l’Espagne. Le niveau est passé d’orange à rouge en raison de « très fortes averses », écrit l’agence.

Les inondations en Espagne ont fait au moins 70 victimes, selon un nouveau bilan, toujours provisoire, confirmé par des sources gouvernementales et relayé par El País (nouvelle fenêtre).

Le gouvernement espagnol a décrété un deuil national de trois jours suite aux inondations meurtrières.

Ces trois journées de deuil débuteront jeudi 31 octobre et s’étendront jusqu’au samedi 2 novembre, a indiqué à la presse Ángle Víctor Torres, ministre de la Politique territoriale, qui a ajouté que le Premier ministre Pedro Sánchez se rendrait sur place jeudi. 

Depuis le Maroc, le président de la République, Emmanuel Macron, a adressé sa « solidarité au peuple, aux familles qui sont touchées et aux autorités espagnoles » après les inondations meurtrières en Espagne. « La France a mis tout de suite à disposition ses leviers en termes de sécurité civile pour assurer la solidarité, a-t-il ajouté. (…) On voit un bilan humain qui est terrible, ce qui montre la nécessité à tous de nous préparer, de prévenir,  d’adapter nos modèles et d’avoir de la solidarité sur ces questions. »

De nombreuses routes sont bloquées ce mercredi dans la région de Valence. L’éboulement entrave l’accès à la chaussée sur beaucoup d’axes.

Mais pourquoi les inondations en Espagne ont-elles été si brutales ? Eléments de réponse dans cet article.

L’eau est toujours très haute dans certaines zones de la région de Valence, comme le montrent ces images.

Le directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, Julien Marion adresse son « soutien » à l’Espagne après les inondations. « À ce stade l’Espagne n’a pas demandé d’aide européenne donc pas de renforts français mais nous nous tenons prêts en cas de demande », précise la Sécurité civile au service police-justice de TF1-LCI. 

Plusieurs raisons expliquent le grave bilan des inondations en Espagne. Si une tempête était bien attendue sur cette région ces derniers jours, son intensité, elle, n’avait été prévue dans de telles proportions.

Notre envoyée spéciale Victoria David est en direct de La Torre, une petite commune à côté de Valence. Ici, les habitants demandent de l’aide face aux inondations historiques qui ont touché le pays.

Selon les services de secours, le bilan des inondations en Espagne est désormais de 62 morts.

L’Union européenne est « prête » à aider l’Espagne après les inondations historiques subies par le sud du pays, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « La protection civile européenne peut être mobilisée », a-t-elle ajoutée sur X.

« Je vous demande à tous d’être sur vos gardes, de faire attention », explique Pedro Sanchez, alors que la goutte froide continue de toucher l’Espagne. « Nous allons continuer à nous serrer les coudes, à aider ceux qui n’ont pas accès à leurs maisons, ceux qui ont perdu des êtres chers. »

Le Premier ministre Pedro Sanchez s’exprime depuis le Palais de la Moncloa, à Madrid. « Je veux transmettre toute notre solidarité, toute notre affection aux familles des personnes qui ont perdu la vie dans cette tragédie, déclare le chef du gouvernement. L’Espagne pleure avec vous tous. »

« Nous allons vous aider, avec toutes les ressources de l’Etat et si nécessaire avec celles de l’UE pour que vous puissiez reconstruire vos foyers et vos vies le plus vite possible. Aux villages et aux villes qui sont détruits aujourd’hui, je vous dis la même chose : ensemble, nous allons reconstruire vos villes, vos places, vos ponts… Et l’Espagne est et sera avec vous. »

Les services de secours espagnols continuent leurs interventions de sauvetage, au lendemain des violentes inondations qui ont frappé une partie du sud du pays. 

Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, devrait s’adresser au pays vers 11h30 depuis Madrid. De retour d’Inde, il devrait présider après cette prise de parole une cellule de crise sur la situation dans les zones touchées par les inondations. 

Le roi d’Espagne, Felipe VI, s’est dit « dévasté » par les inondations meurtrières qui ont touché le sud-est de l’Espagne. « Nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des plus de 50 morts. Force, courage et tout le soutien nécessaire aux intéressés », a-t-il déclaré, via le compte de la famille royale espagnole sur le réseau social X.

Habitant dans une maison entourée par l’eau, une femme a été évacuée par hélicoptère, ses animaux dans les bras.

Le bilan provisoire de ces inondations en Espagne monte à 51 morts, selon les remontées des services de secours du pays. 

Face à la puissance de la montée des eaux, des véhicules ont été renversés sur le flanc.

Dans de nombreuses zones, les dégâts sont conséquents. 

Les secours espagnols ont publié en ligne des images impressionnantes des opérations de sauvetage menées dans la région de Valence pour venir en aide aux sinistrés.

Les inondations dans le sud de l’Espagne auraient fait au moins 13 morts, selon le quotidien espagnol El País, citant des informations fournies par les autorités locales. 4 enfants feraient partie des victimes. Une cinquantaine de personnes auraient aussi été secourues dans la région de Malaga, selon la Guardia Civil, les services de police en Espagne.  

Les inondations dévastatrices dans la région espagnole de Valence ont fait plusieurs morts, ont annoncé cette nuit les autorités locales. Ces dernières avaient déjà indiqué hier que 7 personnes étaient portées disparues. Au moins 400 personnes ont été évacuées et plusieurs vols ont été annulés à l’aéroport de Valence. 

Suivez les dernières informations dans ce direct.