Après le dépôt des candidatures mardi et le feuilleton des désistements face au Rassemblement national, il reste trois jours avant la clôture de la campagne officielle pour le second tour des législatives, tandis qu’Emmanuel Macron réunit le Conseil des ministres à l’Élysée.
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Élections législatives 2024

La période de dépôt des candidatures en vue du second tour des élections législatives s’est terminée ce mardi 2 juillet à 18h. Un décompte de TF1info révèle combien de désistements, de triangulaires et de quadrangulaires se tiendront dimanche.

Marine Le Pen a mis en garde contre un « coup d’État administratif » du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation, suscitant une ferme mise au point de l’Élysée, qui l’a appelée à faire preuve de « sang-froid ». « Il existe des rumeurs comme quoi le président de la République envisagerait demain (mercredi), c’est-à-dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu’il devait rester jusqu’à la fin des JO, et le directeur de la gendarmerie nationale« , mais aussi « des dizaines de préfets », a expliqué la leader du Rassemblement national sur France Inter.

CONSEIL DES MINISTRES

Emmanuel Macron réunit aujourd’hui à 10 heures le Conseil des ministres, comme chaque mercredi. C’est sûrement le dernier Conseil des ministres de ce gouvernement.

DERNIÈRE LIGNE DROITE DE LA CAMPAGNE

Après le dépôt des candidatures hier et le feuilleton des désistements face au Rassemblement national, il reste trois jours avant la clôture de la campagne officielle pour le second tour des législatives, tandis qu’Emmanuel Macron réunit le Conseil des ministres à l’Élysée.*

Il y avait plus de 4.000 candidats avant le premier tour. Ils seront encore un peu plus de 1.100 dimanche. Ils avaient jusqu’à hier, 18 heures, pour déposer leur candidature en préfecture pour tenter de rejoindre les 76 députés élus dès dimanche dernier.

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Contrairement au coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard, le député sortant LFI François Ruffin ne ferme pas totalement la porte à l’idée d’une grande coalition pour gouverner la France. « Il y a eu des grands moments dans notre histoire qui se sont faits avec cette coalition, notamment on peut penser (…) à la Libération, où des communistes aux gaullistes il y avait un gouvernement commun », a estimé le député, interviewé sur RMC.

Interrogée dans le 20H de TF1, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a répondu à Gabriel Attal sur sa proposition de « majorité plurielle » associant la gauche et le centre. « Nous vivons une situation politique inédite et un risque que le pays soit ingouvernable. La question est de trouver des solutions à des circonstances inédites. Il faudra sûrement faire des choses que personne n’a faites avant », a expliqué la patronne des Verts. « Il faut que cela se fasse sur des bases politiques claires. » « La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant », a-t-elle toutefois prévenu à l’adresse du camp présidentiel. « Il n’y aura pas de Premier ministre macroniste, le premier tour l’a tranché. Il faudra que certains, au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans notre sens. »

L’Ifop, en partenariat avec LCI, a publié un sondage sur « le climat législatif à l’approche du second tour ». Une majorité de Français interrogés souhaite voir le Rassemblement national obtenir une majorité à l’issue du second tour. Dans le détail, 37% des sondés souhaitent que le RN et ses alliés obtiennent une majorité absolue. Ils sont 16% à souhaiter qu’ils obtiennent une majorité relative et 47% à souhaiter qu’ils n’obtiennent pas de majorité. L’Ifop a également testé différentes configurations de duels de second tour. Dans le cadre d’un duel entre un candidat écologiste ou socialiste face au Rassemblement national, 53% des sondés souhaitent une victoire de la gauche. Le taux descend à 50% en cas de duel entre un candidat de La France insoumise et un candidat du RN. Si le parti d’extrême droite est opposé à un candidat du camp d’Emmanuel Macron, 53% des Français souhaitent une victoire de ce dernier.


La rédaction de TF1info

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