Avec sa coalition arrivée en deuxième position devant le Rassemblement national, Emmanuel Macron a évité la déroute qui s’annonçait après la dissolution de l’Assemblée.
La suite reste à inventer, avec une gauche qui revendique de gouverner, une droite qui refuse l’alliance et des troupes profondément divisées.
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Élections législatives 2024

Le Nouveau Front populaire, devenu dimanche soir à la surprise générale première force à l’Assemblée nationale, va devoir rapidement tenter de démontrer qu’il est capable de surmonter ses profondes divergences internes pour être capable de gouverner, alors que LFI conserve une prééminence au sein du bloc de gauche. L’alliance formée très rapidement après le séisme de la dissolution, devrait faire entrer 177 à 192 députés au Palais Bourbon, dans un spectaculaire retournement de situation qui doit à la solidité du « front républicain » contre le RN.

Avec sa coalition arrivée en deuxième position devant le Rassemblement national, Emmanuel Macron a évité la déroute qui s’annonçait après la dissolution de l’Assemblée, mais la suite reste à inventer, avec une gauche qui revendique de gouverner, une droite qui refuse l’alliance et des troupes profondément divisées.

La coalition « Ensemble pour la République » composée du parti présidentiel Renaissance, du MoDem, d’Horizons, du Parti radical et de l’UDI recueille de 150 à 180 députés. Les partis d’Emmanuel Macron, François Bayrou et Édouard Philippe conservent leurs groupes à l’Assemblée. Et surprise majeure : les macronistes terminent devant le RN, victime de l’efficacité retrouvée du « front républicain ».

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Emmanuel Macron va devoir composer avec des adversaires

La vague de désistements engagée avec la gauche a permis au camp présidentiel de largement limiter la casse. Le chef de l’État, qui subit le désamour de ses propres troupes depuis sa dissolution solitaire du 9 juin, a évité le pire. Mais ces législatives n’en constituent pas moins un tournant dans sa présidence, qualifiée de « verticale » tant par ses opposants que par ses partisans.

Lui qui expliquait, peu avant sa réélection en 2022, que la France n’avait « pas un régime parlementaire » va devoir composer avec des adversaires, sans lesquels aucune majorité, même relative, n’est possible.


La rédaction de TF1info

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