• Donald Trump et Vladimir Poutine doivent se retrouver vendredi, en Alaska.
  • Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes.
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Ukraine : 4ᵉ année de guerre

Volodymyr Zelensky ira-t-il le 15 août en Alaska ? Les dirigeants européens, eux, le souhaitent. Tous ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. 

Minute par minute

RÉUNION D’URGENCE DES EUROPÉENS

L’Union européenne réunit en urgence ses chefs de la diplomatie lundi, cherchant à peser sur les pourparlers prévus cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, qui lui font craindre un accord aux dépens de Kiev.

En l’état, la présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n’est pourtant pas prévue, même si elle reste « possible » selon l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Otan Matthew Whitaker.

« Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement », a martelé dans un communiqué la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. Mais, a-t-elle insisté, « tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe ».

Elle a annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien Andriï Sybigua, « afin de discuter des prochaines étapes ».

ZELENSKY INVITÉ AU SOMMET TRUMP-POUTINE ?

L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Otan Matthew Whitaker a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une demande des Européens.

« Oui, je pense sans aucun doute que c’est possible », a répondu le diplomate américain auprès de l’Alliance atlantique, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l’Etat ukrainien en Alaska où doivent se retrouver le 15 août ses homologues américain et russe. « Il ne peut assurément pas y avoir d’accord si toutes les parties impliquées n’y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c’est de parvenir à la fin de la guerre », a argumenté M. Whitaker.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, « afin de discuter des prochaines étapes« .

Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que « le chemin vers la paix » ne pouvait « pas être tracé sans la voix de l’Ukraine« . « Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe« , ont-ils insisté dans une déclaration. Le président américain « met la pression sur Poutine« , a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : « Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre ».

La rédaction de TF1info

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