• François Bayrou refuse de baisser les bras et a tenté mardi de convaincre en particulier les socialistes de lui accorder la confiance le 8 septembre.
  • Mais la quasi-certitude d’un vote négatif à l’Assemblée lance déjà les spéculations sur l’après.
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Le gouvernement Bayrou tente tant bien que mal de tenir le cap

Minute par minute

CONSEIL DES MINISTRES

Les membres de l’exécutif se retrouvent à l’Élysée à 10h, deux jours après l’annonce par le Premier ministre François Bayrou qu’il engagera le 8 septembre devant l’Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement sur l’endettement de la France et le cap budgétaire à fixer pour 2026.

Pour que François Bayrou puisse demander la confiance de l’Assemblée, une délibération du Conseil des ministres est nécessaire. Le chef de l’Etat doit par ailleurs convoquer une session extraordinaire du Parlement.

La porte-parole du gouvernement Sophie Primas tiendra sa traditionnelle conférence de presse en fin de matinée à l’issue du Conseil.

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE

63% des Français interrogés se déclarent favorables à une nouvelle dissolution. C’est ce qu’indique un sondage Ifop réalisé mardi 26 août pour LCI, alors qu’une personne sur deux pense que ce scénario est inévitable dans les prochains mois face à l’impasse politique.

Politique

BONJOUR

Bienvenue dans ce direct consacré aux suites de la conférence de presse de François Bayrou sur le budget 2026, et dont le gouvernement est en sursis. De retour du fort de Brégançon où il a passé son été, le président Emmanuel Macron tient ce mercredi un conseil des ministres, à moins de deux semaines d’un vote de confiance aux accents de moment de vérité. Suivez ici, tout au long de la journée, les dernières actualités mais aussi les éclairages de nos spécialistes. 

François Bayrou refuse de baisser les bras et a tenté mardi de convaincre en particulier les socialistes de lui accorder la confiance le 8 septembre, mais la quasi-certitude d’un vote négatif à l’Assemblée lance déjà les spéculations sur l’après : nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d’Emmanuel Macron comme réclamé par Jean-Luc Mélenchon. 

Dans une intervention à l’université d’été de la CFDT, le Premier ministre, qui sera l’invité mercredi du 20H de TF1, a affirmé que les députés avaient « treize jours » pour « dire s’ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité ». Alors que la gauche et le RN ont déjà fait savoir qu’ils ne voteraient pas la confiance, il leur a demandé de « réfléchir » et de renoncer à leurs « réflexes spontanés ». 

Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi son va-tout lundi.

À sa demande, Emmanuel Macron va convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et François Bayrou sollicitera le jour même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir : faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public, avant d’en négocier les mesures dans un second temps. « Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer les comptes, à échapper au surendettement en choisissant de réduire nos déficits et de produire davantage ? Voilà la question centrale », a martelé de nouveau François Bayrou mardi.

La discussion sur les mesures impopulaires (année blanche fiscale, gel des prestations sociales, suppression de deux jours fériés…) sera « une étape différente » avec les partenaires sociaux et avec le Parlement, a-t-il répété. Dans le viseur du Premier ministre, les socialistes qui ont annoncé dès lundi qu’ils voteraient contre la confiance alors que Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec eux.

François Bayrou a réaffirmé que les plus hauts revenus et « ceux qui optimisent leur fiscalité » se verraient demander un « effort spécifique » pour le budget 2026. Et il a proposé de confier la gestion de l’assurance vieillesse aux partenaires sociaux si l’Assemblée lui permet de poursuivre sa tâche. Des arguments balayés sur TF1 par le président du RN Jordan Bardella qui s’est adressé à Emmanuel Macron pour lui demander « une dissolution » ou « sa démission » pour « sortir de l’impasse ».

Les réactions des oppositions ne semblent guère laisser de chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre. Il ne pourra pas non plus compter sur le soutien des députés indépendants Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), dont « une nette majorité » ne votera pas la confiance, a indiqué le groupe dans un communiqué.

La rédaction de TF1info

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