Le gouvernement de gauche espagnol a décidé, mardi 29 juillet, d’augmenter la durée des congés maternité et paternité, qui passeront tous deux de seize à dix-neuf semaines et atteindront jusqu’à trente-deux semaines dans le cas des familles monoparentales.

Cette mesure est le fruit d’un accord entre le Parti socialiste (PSOE) du premier ministre, Pedro Sanchez, et le parti de gauche radicale Sumar, son allié au sein du gouvernement. Le texte a été adopté lors du dernier conseil des ministres avant la trêve estivale, après avoir été annoncé la veille par le chef de l’exécutif lui-même.

Elle porte de seize à dix-sept semaines le congé de naissance – dont chacun des deux parents peut bénéficier – durant la première année de vie d’un enfant, dont six à prendre obligatoirement après la naissance. A cela s’ajoutent deux semaines à prendre avant que l’enfant n’atteigne l’âge de 8 ans.

Financée « à 100 % » par la Sécurité sociale

Dans le cas des familles monoparentales, constituées à près de 80 % par des femmes selon le gouvernement espagnol, le congé est étendu à trente-deux semaines. Cette nouvelle mesure – qui entre en vigueur immédiatement, mais devra être ratifiée a posteriori par le Congrès des députés – relève en fait de la mise en conformité par l’Espagne d’une directive européenne.

Mais le gouvernement a précisé dans un communiqué qu’il voulait aller « plus loin » et s’est engagé à « porter à vingt semaines la durée totale de ce type de congés durant cette législature », qui doit normalement se terminer à l’été 2027.

La vice-première ministre espagnole, Yolanda Diaz (Sumar), a aussi souligné que la mesure serait financée « à 100 % » par la Sécurité sociale. Le gouvernement de Pedro Sanchez avait décidé en 2021 de donner la même durée (fixée alors à seize semaines) aux congés maternité et paternité.

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Le Monde avec AFP

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