
Après un mois d’août « tragique », marqué par une vague d’incendies qui a ravagé plus de 330 000 hectares dans toute l’Espagne, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a lancé, lundi 1er septembre, un « pacte d’Etat face à l’urgence climatique ». Cette initiative vise à renforcer les moyens et à améliorer la coordination entre régions pour répondre aux nouveaux défis environnementaux.
Le dirigeant socialiste a présenté cette proposition en dressant le constat d’une « politique de prévention clairement insuffisante, qui se reflète, par exemple, dans l’absence de plans [de prévention] mis en œuvre, dans l’absence d’instruments d’analyse ou de prédiction avancés, ou dans le fait que certaines régions n’ont pas assez de pompiers ou de brigades forestières », a-t-il reconnu.
Les incendies de l’été ont particulièrement frappé les zones rurales les plus dépeuplées du nord-ouest du pays. Favorisés par la vague de chaleur la plus intense jamais enregistrée par l’agence météorologique espagnole depuis 1975, ils ont causé la mort de quatre personnes, en ont blessé 48 autres et entraîné l’évacuation de plus de 36 000 habitants.
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