Pour assurer sa sécurité, Donald Trump peut désormais compter sur des renforts d’un nouveau genre.
Des chiens-robot sont en effet déployés autour de sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride.
« La protection du président élu est une priorité absolue », commente la direction du renseignement américain, sans donner de détails précis sur les missions de ces robots.

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Élection américaine : Donald Trump élu

Récemment élu pour un second mandat , Donald Trump est une personnalité placée sous très haute surveillance. Les médias américains rappellent (nouvelle fenêtre) qu’il a « survécu à deux tentatives d’assassinat cette année », lors d’un rassemblement à Butler , en Pennsylvanie, le 13 juillet, puis « en Floride, le 15 septembre ». En Floride justement, la sécurité du président-élu est aujourd’hui renforcée : au dispositif humain communément mis en place, on trouve désormais des renforts d’un nouveau genre. Des chiens-robot sont ainsi chargés d’effectuer des patrouilles, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article.

Équipés d’une série de capteurs

Outre-Atlantique, les médias s’interrogent sur les missions confiées à ces robots, sur lesquels on retrouve l’inscription « ne pas caresser ». Par le biais d’un communiqué, le chef de la communication des services secrets américains a confirmé l’usage de ces canidés de métal. Ils sont présentés comme des « ressources des services secrets » par Anthony Guglielmi.

« Bien que nous ne puissions pas entrer dans les détails, les chiens robots sont équipés d’une technologie de surveillance et d’un ensemble de capteurs avancés qui soutiennent nos opérations de protection », a ajouté le responsable. Se refusant à livrer plus d’informations au sujet des missions qui sont confiées à ces robots, il a insisté sur le fait que « la protection du président élu constituait une priorité absolue ».

Selon un ancien agent du renseignement américain, interrogé (nouvelle fenêtre) par la BBC, les tentatives d’assassinat contre Trump ont convaincu les responsables de sa sécurité de procéder à « une mise à niveau sur le plan technologique, afin d’améliorer les capacités de détection et de dissuasion » face aux menaces. La résidence floridienne du milliardaire se prête d’ailleurs très bien selon lui à l’usage des chiens-robot, puisqu’une « grande partie de la propriété est exposée ». Les robots, « capables de couvrir une zone beaucoup plus vaste » que des gardes humains, pourraient à l’avenir se généraliser. 

Notons que ces engins à quatre pattes ne sont pas armés, contrairement à des modèles développés par la Chine, et que leur fonctionnement demeure lié à l’action d’opérateurs capables de les commander à distance. Du côté des services secrets, on confiait cet été s’intéresser à ces technologies, en expliquant que les chiens robotisés pouvaient être équipés d’outils susceptibles notamment  de détecter des bombes et menaces chimiques. Ils peuvent se voir « équipés de caméras à imagerie thermique et de capacités de zoom à haute résolution », remarque (nouvelle fenêtre) par ailleurs le site Yahoo.

Si la sécurisation de Donald Trump conduit à une série d’innovations, il faut toutefois souligner que ces patrouilleurs d’un nouveau genre ne sont pas invulnérables, loin de là. Ils demeurent ainsi très dépendants des images que captent leurs caméras, afin de se repérer dans l’espace et d’éviter des obstacles qui viendraient se dresser devant eux. Dès lors, obstruer le champ de vision de leurs capteurs – à l’aide d’une simple bombe de peinture par exemple – pourrait les rendre totalement inopérants.


TD

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