
En 1973, le premier choc pétrolier poussait la France vers la construction de son grand parc électronucléaire. C’était pour se défaire de sa dépendance au pétrole livré par les pays du Golfe persique. Un demi-siècle plus tard, outre l’argument de la lutte contre le dérèglement climatique, les filières des énergies renouvelables (EnR) mettent elles aussi sur la table celui de l’indépendance énergétique. Avec, en toile de fond, les tensions sur les approvisionnements en gaz russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et les problèmes de corrosion rencontrés en 2022 sur le parc nucléaire français.
Les EnR sont « clés pour l’autonomie stratégique de la France », insiste le Syndicat des énergies renouvelables (SER), une organisation patronale. Une fois les infrastructures installées, elles permettent de produire, sur place, de l’électricité, de la chaleur, du froid, du gaz décarboné ou encore du carburant. Le recours à ces EnR ou bien au nucléaire permet de faire reculer les énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon, nocives pour le climat et coûteuses tant pour les foyers que pour les industriels, car très majoritairement importées.
Il vous reste 80.19% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

