LETTRE D’ATHÈNES

L’abbé Efsevios tient une figure du Christ crucifié, au monastère d’Agia Lavra à Kalavryta, en Grèce, le 3 mai 2024.

Des policiers grecs du département de la protection du patrimoine culturel et des antiquités ont mené, durant des mois, une opération d’infiltration sur les hauteurs du mont Chelmos, dans le nord du Péloponnèse.

Les agents apprennent par une source anonyme qu’un trafic d’antiquités se profile dans la région. Ils se font passer pour les intermédiaires d’un acheteur et rencontrent, dans des cafés ou près de routes désertes, des personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce type de trafic, dont un certain « Jackson », déjà arrêté pour commerce illégal d’antiquités. En octobre 2008, l’homme avait été trouvé en possession d’un fragment de colonne antique de 80 centimètres, d’une amphore, de 31 négatifs photographiques représentant des figurines en terre cuite, des vases antiques ou des pièces de monnaie anciennes, ainsi que d’un camion vraisemblablement destiné à leur transport à l’étranger, comme le rapporte le journal I Kathimerini.

Lorsqu’ils apprennent qu’un ecclésiastique propose des objets religieux volés, les policiers, d’abord dubitatifs, décident de vérifier la piste. Après plusieurs échanges téléphoniques, ils fixent, début septembre, un rendez-vous à l’abbé du monastère de Mega Spilaion, près du village de Kalavryta.

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