Pour la première fois, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques s’est déroulée en dehors d’un stade.
Durant près de quatre heures, les délégations ont défilé sur la Seine, devant les plus beaux monuments de Paris.
Une parade entrecoupée de tableaux artistiques avec nombre d’apparitions de stars.
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Jeux Olympiques de Paris 2024
Cent ans après la dernière édition, les Jeux olympiques sont officiellement de retour à Paris. Objet de nombreuses spéculations et de craintes sécuritaires depuis plusieurs mois, la cérémonie d’ouverture, pour la première fois en dehors d’un stade, s’est déroulée sans anicroches, et ce, malgré la pluie.
Le traditionnel défilé des délégations a été ponctué de nombreuses apparitions de stars et de tableaux artistiques, en plein milieu de la capitale française. TF1info a sélectionné pour vous dix moments qui ont marqué cette célébration historique.
L’hommage de Lady Gaga
Première surprise à entrer en scène, Lady Gaga, en bustier noir et cachée derrière des plumes roses, a chanté, en français et avec la chorégraphie, « Mon petit truc en plume », de Zizi Jeanmaire, titre emblématique du music-hall français. À la suite de sa performance, la mégastar américaine de la pop a remercié les organisateurs pour cet « honneur ultime ».
Aya Nakamura et la Garde républicaine
La diva Aya Nakamura, en blonde et toute d’or vêtue, est sortie en majesté du bâtiment de l’Académie française pour se mettre à chanter sur le pont des Arts, un medley de ses tubes « Pookie » et « Dja Daja », mais aussi du standard de Charles Aznavour « For me Formidable ». L’artiste franco-malienne était accompagnée de danseuses et de la Garde républicaine, comme un pied de nez aux nombreuses critiques qu’une éventuelle participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture avaient suscité.
Une Marianne sur le toit du Grand Palais
Fière figure sur le toit du Grand Palais, la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, aux couleurs du drapeau tricolore, a entonné avec force la Marseillaise, alors que les bateaux des délégations défilaient sur la Seine, en contrebas. La séquence a été suivie d’un hommage devant l’Assemblée nationale à dix grandes figures féminines de l’Histoire de France, à commencer par Olympe de Gouges, femme politique et connue pour avoir rédigé la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791.
L’arrivée de la délégation française
Dernier bateau du défilé, la délégation française est arrivée sous la pluie. Les sportifs, présents en nombre et menés par leurs deux porteurs de drapeaux, Florent Manaudou et Melina Robert-Michon, ont été accueillis sous les applaudissements des courageux qui étaient restés sur les quais. L’embarcation est passée sous la passerelle Debilly, illuminée du drapeau tricolore.
Nu et bleu, Philippe Katerine créée la surprise
Alors que les danses se sont enchainées sur la passerelle Debilly, Philippe Katerine est apparu sous une cloche à repas, en Dionysos, nu et peint en bleu pailleté de doré. Coutumier des excentricités et des provocations, l’artiste n’a pas manqué de surprendre à nouveau. Le chanteur de 55 ans a interprété le morceau « Nu » sous les vivats des danseurs qui l’entouraient.
Le doux duo de Juliette Armanet et de Sofiane Pamart
Alors que la cérémonie d’ouverture montait en puissance, la chanteuse française Juliette Armanet a eu la lourde tâche d’enchainer en reprenant la chanson « Imagine » de John Lennon, un des morceaux les plus connus au monde. Sur une frêle embarcation sur la Seine, accompagnée du pianiste Sofiane Pamart, dont l’instrument était enflammé, l’artiste a ouvert une douce parenthèse musicale.
Un cheval sur la Seine
Le drapeau olympique est arrivé au Trocadéro sur le dos d’un cavalier masqué, qui a rythmé toute la cérémonie d’ouverture de ces JO. Ce mystérieux personnage a remonté la Seine sur un cheval métallique. Une traversée ponctuée d’images d’archives des précédents Jeux olympiques.
Des champions mythiques pour le dernier relais de la flamme
Après l’hymne olympique, la flamme a entamé son dernier relais, portée par le très attendu Zinédine Zidane. La légende du foot, qui avait fait une rapide apparition au début de la cérémonie dans un spot vidéo d’introduction, a reçu au Trocadéro la flamme du personnage masqué, qui restera inconnu. Le champion du monde 1998 a ensuite passé le flambeau au roi de Roland-Garros, Rafael Nadal.
Marie-José Pérec et Teddy Riner, derniers relayeurs
Après une traversée de la flamme sur la Seine jusqu’au Louvre et une pluie de sportifs français pour ses derniers mètres jusqu’à la vasque, au milieu du Jardin des Tuileries, l’identité des derniers relayeurs, jusque-là gardée secrète et objet de toutes les spéculations, a été révélée. Ce sont l’ancienne athlète Marie-José Pérec et le judoka Teddy Riner, à la recherche de son quatrième titre olympique individuel, qui ont allumé la vasque olympique. Après s’être enflammée, la vasque en forme de montgolfière s’est envolée dans la nuit parisienne, dominant le parc.
Céline Dion en apothéose
Alors que la vasque s’envolait doucement dans la nuit parisienne et que tout portait à croire que la cérémonie allait se terminer, les premières notes de « l’Hymne à l’amour » se sont fait entendre. Éloignée de la scène depuis quatre ans, en raison de problèmes de santé, Céline Dion est alors apparue à l’écran. Au premier étage de la tour Eiffel, la diva québécoise a chanté en live l’un des plus grands tubes d’Édith Piaf, pour le plus grand bonheur des spectateurs, concluant une cérémonie grandiose.
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