Cinq cents fêtes dans la ville, des défilés dans un sambodrome pouvant accueillir jusqu’à 80 000 personnes : la saison du carnaval de Rio est lancée. Et, comme chaque année, elle a débuté, vendredi 28 février, par la remise des clés de la ville au roi Momo, icône de la fête, incarné cette année par Kaio Mackenzie, 28 ans, issu de la communauté ouvrière de Mangueira.

Pour Marcos Souza, danseur de samba de l’école d’Arranco, c’est « la plus grande fête du monde ». Le défilé des écoles de samba est considéré comme le point d’orgue du carnaval, qui attire des touristes du monde entier venus admirer, aux côtés des familles brésiliennes, les chars monumentaux et les légions de danseurs aux costumes chatoyants.

Au-delà du sambodrome, le carnaval a aussi lieu dans les rues, où déambulent les blocos, cortèges musicaux qui font vibrer des fêtards par milliers.

Mais le carnaval ne se limite pas à Rio. C’est tout le Brésil qui est en fête. Celui de Sao Paulo est loin d’avoir la même renommée internationale, mais les festivités ne cessent de prendre de l’ampleur ces dernières années dans la plus grande métropole d’Amérique latine.

« Notre carnaval a beaucoup grandi, autant financièrement que pour sa capacité à attirer du public », assure Junior Dentista, directeur de l’école de samba Mocidade Alegre, double championne en titre du carnaval pauliste.

Les festivités durent jusqu’au 4 mars à Sao Paulo, et jusqu’au 8 mars à Rio de Janeiro.

Réutiliser ce contenu
Partager
Exit mobile version