Une poignée de fois par an, le Mont-Saint-Michel se transforme de nouveau en une île.
Un spectacle, accompagné d’un exceptionnel lever de soleil, qu’ont suivi les équipes de TF1.
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LE WE 20H
Les marées transforment le Mont Saint-Michel en île sept fois par an. Mais quand ce spectacle se passe sous un ciel rouge puis entièrement bleu, la scène devient particulièrement saisissante.
Dès les premières lueurs du matin, la mer monte à toute vitesse et provoque des ondes dans la baie. C’est ce qu’on appelle le mascaret. « La baie est magique, pour ses couleurs, ses lumières. Il y a toujours une ambiance différente, même s’il ne fait pas beau. On a toujours des photos à faire, même sous la pluie ou le vent », commente au micro de TF1 un photographe venu spécialement sur place, dans le reportage en tête de cet article. « Le Mont-Saint-Michel est dans son écrin de lumière. C’est juste splendide. Cette journée est magique. Tout est réuni pour la photo et un moment paisible dans la nature, avec les oiseaux », abonde l’une de ses collègues.
Le spectacle ne fait que débuter. Une heure plus tard, la marée haute atteint son pic, la mer submerge la passerelle et encercle les remparts. Le Mont-Saint-Michel est désormais coupé du continent. « C’est une situation assez exceptionnelle. Le Mont redevient une île en coefficient (de marée) de 110. Ce matin, on a un coefficient de 111 très exactement », pointe Benjamin Pontais, guide touristique indépendant au sein de la structure Ben en Baie.
Une petite heure plus tard, l’eau se retire et la traversée redevient possible. Les visiteurs en profitent alors pour découvrir la baie. Les pieds dans la vase ou les sables mouvants. La marée a remodelé le paysage. « Ce qui est beau dans la baie, particulièrement en période de grandes marées, c’est le fait que […] du jour au lendemain, les lits des fleuves ont évolué et les bancs de sable se sont complètement métamorphosés », souligne le guide Ludovic Coulon. « C’est ça qui est cool, c’est en perpétuel mouvement », s’exclame-t-il encore. La prochaine grande marée aura lieu le dernier week-end du mois de mars. Il s’agira du plus gros coefficient de l’année.
