Un bâtiment administratif de la prison d’Evin, touché par une frappe israélienne, sur un extrait d’une vidéo diffusée sur le site de l’agence Tasnim News, proche du pouvoir iranien.

Les façades éventrées, les structures métalliques arrachées, les murs effondrés, un amas de mobilier déchiqueté et de tôles pliées… Les images publiées mercredi 25 juin montrent l’intensité des frappes israéliennes, deux jours plus tôt, contre la prison d’Evin, à Téhéran, où sont notamment détenus des prisonniers politiques. Le pouvoir iranien n’a pas communiqué le bilan humain de ces frappes contre un « symbole du régime iranien », comme l’a présenté le ministre de la défense israélien, Israel Katz. Des témoignages font craindre un bilan très lourd. L’inquiétude grandit chez les proches des détenus.

« Un grand nombre de soldats effectuant leur service militaire [dans l’établissement] et de personnel pénitentiaire ainsi que plusieurs détenus de droit commun et des civils qui se rendaient au tribunal d’Evin ont été tués, a rapporté le Conseil de coordination des syndicats d’enseignants, qui possède de bonnes sources dans l’établissement. L’infirmerie, la salle de visite ainsi que les quartiers de haute sécurité 209 (…) et le tribunal d’Evin [chargé de traiter les dossiers politiques] ont été touchés et gravement endommagés. Le quartier des prisonnières [politiques] a également été touché. » Evin abritait environ 70 détenues politiques et quelque 300 prisonniers politiques.

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