Le vice-président du conseil italien et ministre des transports et des infrastructures, Matteo Salvini, à Villa San Giovanni (Italie), le 7 août 2025.

Matteo Salvini persiste et signe, passant du dossier ukrainien à la politique intérieure française. Les diplomates espèrent pouvoir tourner la page en l’état. Giorgia Meloni, la cheffe de l’exécutif italien, garde le silence. Dimanche 24 août, le climat tendu créé par les propos du vice-président du conseil italien à l’encontre d’Emmanuel Macron continuait de planer sur la relation entre Paris et Rome. Une nouvelle crise diplomatique franco-italienne a en effet été provoquée par les propos, « inacceptables » selon Paris, que Matteo Salvini a tenus mercredi sur la volonté attribuée au président français d’ouvrir la voie au déploiement de troupes en Ukraine.

Le leader d’extrême droite qui occupe aussi le poste de ministre des transports et des infrastructures avait alors invité Emmanuel Macron à « s’accrocher au tram » en réponse à la question d’un journaliste. Il utilisait ainsi une expression locale que l’on pourrait traduire par « va te faire voir » ou « démerde-toi » en référence aux velléités supposées de la France en Ukraine. « Vas-y toi, si tu veux. Tu mets le casque, le gilet pare-balles, le fusil et tu pars », avait lancé M. Salvini à l’attention du président français qu’il avait déjà traité de « fou » en mars.

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