La ministre déléguée chargée des outre-mer, Marie Guévenoux, salue les porte-drapeaux lors d’une cérémonie d’honneurs militaires à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 21 février 2024.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et la ministre déléguée chargée des outre-mer, Marie Guévenoux, ont annoncé, mercredi 21 janvier, la signature de contrats de développement d’un montant de près de 80 millions d’euros avec la province Sud de la Nouvelle-Calédonie pour lutter contre les effets du changement climatique qui impactent de manière croissante cet archipel du Pacifique.

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Ce « fonds vert », doté de près de 80 millions d’euros et cofinancé par l’Etat, prévoit plusieurs investissements en faveur de l’environnement, dont des aménagements destinés à l’îlot Amédée, haut lieu du tourisme de l’archipel situé au large de Nouméa, et touché par l’érosion.

Trois radars d’observation de Météo-France vont également être renouvelés, ce qui permettra de mieux lutter contre les effets du changement climatique, selon le ministre de l’intérieur, au travers de « constats objectifs », ainsi que grâce à « l’amélioration des prévisions des cyclones ».

Gérald Darmanin a rappelé qu’il souhaitait faire du réchauffement climatique « la question principale du travail » avec les collectivités locales, en particulier en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, deux territoires touchés en premier lieu.

Premier « Forum calédonien du changement climatique »

« Le partenariat entre le gouvernement et l’Etat sur le “fonds vert” va nous permettre d’acquérir de nouvelles données », a quant à lui déclaré à l’Agence France-Presse Jérémie Katidjo Monnier, ministre calédonien de la transition écologique. De nouvelles données qui pourront, selon lui, alimenter les réflexions du premier Forum calédonien du changement climatique, prévu pour fin avril.

Ce rendez-vous associant l’ensemble des collectivités locales, le monde économique et associatif ainsi que l’Etat aura vocation à « définir des politiques concertées » et à évoquer « tous les aspects liés à l’atténuation et à l’adaptation de la Nouvelle-Calédonie face au changement climatique », a détaillé M. Katidjo Monnier.

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Le Monde avec AFP

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