
La rentrée scolaire ne s’est pas déroulée comme prévu en Roumanie. Lundi 8 septembre, les portes de plusieurs établissements sont restées closes, tandis que des écoles n’ont pas organisé les cérémonies habituelles pour célébrer la nouvelle année scolaire. Les syndicats d’enseignants ont appelé à un « boycott » et organisé une marche à Bucarest, depuis le siège du gouvernement jusqu’au palais Cotroceni, résidence présidentielle. Plusieurs milliers de personnes – 20 000 selon les organisateurs – sont venues de tout le pays pour protester contre les récentes mesures gouvernementales.
Cet été, le ministère de l’éducation a décidé de fusionner quelques centaines d’établissements, d’augmenter les heures d’enseignement et le nombre d’élèves par classes, afin de « faire des économies ». Des enseignants se retrouvent sans classe, d’autres avec plus d’heures de cours et plus d’élèves. Oliver Megyesi, 55 ans, professeur de géographie dans deux collèges ruraux de l’ouest du pays, a des cours programmés au même moment dans les deux établissements : « Dans les zones rurales, la situation était déjà difficile. Il y a clairement un manque de dialogue social », déplore-t-il.
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