Dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, au sud de Damas (Syrie), le 22 mai 2025.

La Syrie n’est plus un « sanctuaire » pour les factions palestiniennes. La protection dont plusieurs d’entre elles y ont longtemps bénéficié, notamment les formations opposées à la solution à deux Etats et à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a disparu avec la chute de Bachar Al-Assad, en décembre 2024.

« En Syrie comme au Liban, les cadres des factions palestiniennes combattant à Gaza, c’est-à-dire le Hamas, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) [qui ont tous trois participé aux attaques du 7-Octobre], font face au risque d’être assassinés dans un bombardement de l’Etat hébreu », note l’analyste politique Oraib Rantawi, directeur du Centre Al-Qods pour les études politiques, basé en Jordanie.

Sous le régime de Bachar Al-Assad, qui appartenait à l’« axe de la résistance » contre Israël, des dirigeants palestiniens avaient bénéficié d’un refuge et d’un soutien politiques. Ils devaient composer en contrepartie avec les manipulations de l’ancien pouvoir, toujours intéressé à accroître les divisions du mouvement national palestinien. Plus d’un demi-million de Palestiniens vivaient en Syrie avant la guerre en 2011.

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