En Bretagne, dans la région de Redon (Ille-et-Vilaine), l’eau s’est finalement retirée des rues et des maisons.
S’il reste encore beaucoup à faire pour remettre en état les bâtiments dévastés, la différence est saisissante.
Ce que montrent les images du 20H de TF1 tournées sur place.
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Dans les rues de nouveau accessibles de Redon (Ille-et-Vilaine), les bénévoles de la Croix-Rouge sont à pied d’œuvre. Certains enlèvent les chemins de planches, d’autres interviennent chez les particuliers restés chez eux. Exemple dans une habitation où il faut redescendre les meubles après la crue.
« La dame est seule, donc on l’aide à sortir tous les parpaings qui ont été donnés et qui seront récupérés par la commune à partir de demain (lundi). À partir du moment où l’eau est partie, on peut aider à laver les meubles, à laver les sols », explique Fabrine Loret, bénévole de la Croix-Rouge, face à la caméra du 20H de TF1, dans le reportage visible en tête de cet article.
À côté, des voisins sont venus spontanément nettoyer la maison d’un propriétaire qui a dû trouver refuge ailleurs. « Alors là, il y a vraiment beaucoup, beaucoup de travail parce qu’il y a de la boue, ça s’est infiltré de partout, c’est horrible », détaille une voisine.
Le nettoyage par les équipes de la ville doit débuter ce lundi
À Redon, 150 personnes ont été évacuées pendant les inondations, et le retour dans les logements se fait progressivement car tout doit être sécurisé. Les pompiers inspectent encore des bâtiments et le réseau électrique doit être vérifié. « C’est bien de s’assurer que les conditions soient respectées, qu’il n’y ait pas d’eau dans les ouvrages électriques. Et donc là-dessus, nos équipes assurent le pompage, le séchage pour pouvoir remettre en sous-tension », développe Josué Bavarday, directeur des opérations chez Enedis direction régionale Bretagne.
Il y a quelques jours encore, certains quartiers étaient sous les eaux, comme le montrent nos images tournées le 29 janvier, lors d’une évacuation que nous avions suivie. Mais dimanche 2 février, cinq jours plus tard, plus rien n’y parait. Pour une riveraine, la différence est saisissante. « Je suis venue encore hier, j’avais de l’eau aux mollets avec les bottes. Ça a bien descendu quand même. En une nuit, tout est parti », constate-t-elle.
Même constat dans une rue du centre filmée par notre équipe jeudi 30 janvier. Dimanche, l’eau avait disparu. Un habitant, lui, a pu de nouveau emprunter une route à pied. Quelques jours auparavant, elle était inaccessible, comme le montre, là encore, notre reportage visible en tête de cet article. « Moi, je suis resté au-delà du pont de chemin de fer, où on ne pouvait pas passer, de toute façon. Et on ne peut toujours pas passer. Il y a encore ce que j’appellerais des flaques », précise-t-il.
La Vilaine regagne doucement son lit. Dès ce lundi, les équipes de la ville doivent débuter le nettoyage.
