À l’approche de l’élection présidentielle américaine, TF1 vous fait vivre au plus près ce scrutin tant attendu.
Anne-Claire Coudray et les équipes du JT week-end se sont rendues à la rencontre des électeurs indécis.
Dans ce reportage, notre équipe se rend à Weirton, en pleine Virginie-Occidentale, où le salaire est l’un des plus bas du pays.
Le JT du week-end présenté par Anne-Claire Coudray se met à l’heure américaine . À quelques jours du scrutin tant attendu opposant Kamala Harris à Donald Trump, nos équipes donnent la parole à de nombreux citoyens américains dont le vote est aujourd’hui considéré comme déterminant.
Dans le reportage en tête de cet article, notre équipe se rend dans cette grande région nord-est que l’on appelle la « Rust Belt », soit « la Ceinture de la rouille », où les électeurs souffrent d’un fort sentiment de déclassement. Ce centre industriel du pays a subi la mondialisation et les fermetures d’usines, et dans les zones sinistrées, cette impression de déclin est terrible et profite évidemment à Donald Trump.
C’est particulièrement le cas à Weirton, où l’on ne voit que l’immense usine de métallurgie, plantée au cœur de la ville, vestige d’une époque dorée. Touchée de plein fouet par la crise et par l’inflation, cette cité industrielle est située en pleine Virginie-Occidentale, un état majoritairement blanc, l’un des plus pauvres du pays aussi. Et il y a quelques mois, le ciel s’est encore obscurci pour la population de Weirton quand le dernier site de production métallurgique a fermé ses portes. À son apogée, l’usine employait 14.000 personnes, la ville comptait alors deux fois plus d’habitants.
A moins de 8 euros de l’heure, le salaire est ici l’un des plus bas du pays et les habitants ne font aucun cadeau à l’administration actuelle. La ville se situe pour rappel dans un comté qui a voté à plus de 70% pour Donald Trump en 2020 et quoiqu’il arrive les électeurs semblent déjà avoir fait leur choix pour le scrutin de novembre prochain.
