Le président chinois, Xi Jinping, et son homologue russe, Vladimir Poutine, assistent au défilé militaire du Jour de la victoire, sur la place Rouge, qui célèbre le 80ᵉ anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie, à Moscou, le 9 mai 2025.

Comme deux vieux compères, les présidents russe et chinois se sont retrouvés, tout sourires, au moment d’une chaleureuse poignée de main, lors d’un sommet régional à Tianjin, immense ville portuaire du nord-est de la Chine, dimanche 31 août, après l’atterrissage de Vladimir Poutine. Le maître du Kremlin semblait même plaisanter, lundi, lorsque lui et Xi Jinping ont partagé un moment de camaraderie avec le premier ministre indien, Narendra Modi, qui se détourne des Etats-Unis sous l’effet des droits de douane du président américain, Donald Trump. Mais les vraies discussions sino-russes ont eu lieu mardi, à Pékin. Entre les deux puissances, entre deux amis, seul à seul. Leurs relations « sont à un niveau sans précédent » s’est alors félicité M. Poutine, tandis que Xi Jinping a loué leur « collaboration stratégique complète » et réaffirmé le désir d’œuvrer ensemble à la « construction d’un système de gouvernance globale plus juste et plus raisonnable », c’est-à-dire penchant moins vers l’Occident.

M. Poutine bénéficiera ensuite, mercredi, d’une place d’honneur à la tribune devant la Cité interdite sur la place Tiananmen. Aux côtés du dictateur nord-coréen, Kim Jong-un, et de vingt-quatre autres dirigeants étrangers, il assistera au grand défilé militaire organisé par Xi Jinping. Tout comme le chef de l’Etat-Parti chinois s’était rendu à la parade sur la place Rouge, le 9 mai.

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