JD Vance a annoncé qu’il se rendra au Groenland vendredi 28 mars.
Cette visite s’inscrit dans la continuité de la politique américaine agressive vis-à-vis de l’île, au grand dam dee a puissance tutélaire, le Danemark.
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Le second mandat de Donald Trump
Une nouvelle pierre de la politique agressive de Donald Trump vis-à-vis de l’île arctique. JD Vance va se rendre au Groenland vendredi 28 mars. « Il y avait tant d’excitation autour de la visite d’Usha (sa femme, ndlr) au Groenland vendredi que j’ai décidé que je ne voulais pas la laisser s’amuser toute seule et je me joindrai donc à elle », déclare le vice-président américain dans une vidéo publiée sur la plateforme X. À noter que la seconde dame n’assistera donc pas à la course de traîneaux à chiens Avannaata Qimussersu à Sisimiut, comme initialement prévu.
Dans le détail, le couple « visitera la base aérienne de Pituffik pour assister à une réunion d’information sur les questions de sécurité dans l’Arctique et rencontrer des militaires américains », précise la Maison Blanche dans un communiqué. « La base, qui est gérée par le 821e groupe de bases spatiales de l’armée américaine, assure des missions d’alerte et de défense antimissile ainsi que de surveillance de l’espace », rappelle-t-elle encore.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte où Donald Trump ne cesse de répéter son souhait d’annexer le Groenland. Elle intervient également la même semaine où le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz doit se rendre sur l’île, tout comme le ministre de l’Énergie Chris Wright, selon la presse américaine.
Le gouvernement danois dénonce des « pressions »
La perspective de ces venues, présentés comme privées, a déclenché l’ire du Danemark, puissance à laquelle le Groenland est rattaché. « On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d’un autre pays », s’est insurgée la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen. « La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c’est une pression à laquelle nous allons résister », a martelé la Première ministre.
Pour rappel, les Groenlandais sont dans l’attente d’un gouvernement après la tenue d’élections législatives le 11 mars qui ont accouché de la victoire du centre-droit. L’administration sortante indique, en attendant, n’avoir « envoyé aucune invitation pour des visites, qu’elles soient privées ou officielles ». « Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition dans l’attente de la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale, et nous avons demandé à tous les pays de respecter ce processus », insiste-t-elle.