Des innovations permettent aux personnes à mobilité réduite de mieux vivre chez elles.
Cuisine où tout est à la bonne hauteur, détecteur de chute…
Alors qu’un salon des services à la personne se tient à Paris, le JT de TF1 vous montre quelques nouveautés.
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Le 13H
C’est une action du quotidien, mais une victoire pour Marie-Christine. Il y a un an, elle a investi dans cette nouvelle cuisine, adaptée à ses besoins. « Je peux la descendre, la mettre à la hauteur par rapport à mon fauteuil. Du coup, je peux passer sous la plaque de cuisson« , montre-t-elle en appuyant sur un bouton, dans le reportage du JT de TF1 à voir ci-dessus. Marie-Christine est tombée malade il y a 10 ans. Ajustable, ce dispositif, qui convient aussi aux personnes âgées et aux enfants, lui permet de retrouver sa liberté. « Ne pas toujours être dépendante de quelqu’un et puis être autonome, c’est très, très important« .
, souligne-t-elle.
Cette invention est française, conçue dans la petite entreprise, à quelques kilomètres de Saint-Etienne, où se poursuit notre reportage. Ses ventes ont augmenté de 58% l’année dernière. Au total, 400 dispositifs mécaniques ont été vendus. « Ces mécanismes s’adaptent à toutes les cuisines et à tous les meubles hauts. Vous avez déjà votre cuisine, vous pouvez aussi venir plugger directement les mécanismes devant« , explique Rémy Rivory, président de AMR Concept. Comptez 8.000 à 25.000 euros pour une cuisine complète, 25% plus cher qu’une installation classique. Mais le secteur est en plein essor, car la population vieillit.
Dans le salon des services à la personne parisien où se rend ensuite notre équipe, on peut tester toutes les innovations pour faciliter la vie à domicile. Des robots assistants, des montres connectées qui permettent d’avoir toutes les données de santé et de prévenir les secours, ou encore un casque. « C’est une solution qui permet de rétablir la communication entre une personne malentendante et la personne qui doit s’adresser à elle« , indique le responsable du stand.
Cela peut paraître accessoire, mais pas du tout. « Il y a à près de 12.000 accidents mortels par an qui sont des accidents domestiques, c’est-à-dire des accidents qui se produisent soit au domicile, soit dans le jardin. C’est donc près de quatre fois plus que les accidents routiers par exemple« , souligne Marie-Pierre Doré, directrice générale de ce salon des services à la personne et de l’emploi à domicile.
Pour prévenir les accidents, une entreprise brestoise met l’intelligence artificielle à contribution. Installé en Ehpad, le boîtier qu’elle a mis au point reconnaît le bruit des chutes et donne l’alerte. « L’avantage aussi pour le soignant, c’est qu’il va avoir du contexte. Il va savoir d’où vient l’alerte précisément, mais aussi qu’est-ce qui s’y produit. C’est une alerte de détresse respiratoire, c’est une alerte plutôt de confort…« , fait valoir Vincent Geffroy, responsable du service client de l’entreprise OSO-AI. Encore expérimental, ce dispositif pourrait devenir un équipement pour les maisons individuelles.
