L’Espagne a battu la Mannschaft, au désespoir de tous les supporters allemands.
L’Allemagne, pays organisateur de l’Euro, était l’une des équipes favorites des bookmakers.
Car si les supporters vibrent pour la compétition, certains d’entre eux sont aussi des parieurs, a constaté le 20H de TF1.

Un tir raté, un but annulé, pourquoi râle-t-on devant un match ? Pour soutenir son équipe ou parce qu’on a misé de l’argent sur le résultat ? Pour certains supporters rencontrés par notre équipe, la passion pour le football se double d’enjeux pécuniaires, car ils ont misé sur le match qu’ils regardent. La France compte seize opérateurs de paris sportifs, qui devraient enregistrer plus d’un milliard d’euros de mises pendant ce championnat d’Europe. C’est une somme comparable à la dernière Coupe du monde, mais très orientée en fonction des équipes en présence.

On parie surtout sur son équipe de cœur

Car les paris se sont portés essentiellement sur la France (à 80%), explique Julien Huber, le responsable marketing de Winamax, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Un enthousiasme suffisant pour que l’Autorité nationale des jeux lance cet été une campagne de vigilance contre l’addiction au jeu. La solution tient peut-être à pronostiquer sur une application gratuite, sans enjeu d’argent.

Cette semaine, plus de deux millions de Français jouent par exemple sur Mon Petit Prono. Une application très prisée en entreprise, où on peut rivaliser entre collègues, sans y laisser sa chemise pour autant. Les meilleurs pronostiqueurs ne sont d’ailleurs pas toujours ceux que l’on attend : c’est une fillette de six ans, qui n’avait jamais regardé un match de football de sa courte vie, qui a effectué les meilleurs paris sur l’application durant la phase de poule.


La rédaction de TF1info | Reportage : Sylvain Millanvoye, David Pirès

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