La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, à son arrivée à Calgary pour assister à la réunion des dirigeants du G7, qui se tient à Kananaskis, en Alberta, le 16 juin 2025.

Alors que Donald Trump a très souvent répété que les Mexicains étaient « des criminels », il a décrit à plusieurs reprises leur présidente comme une personne « fantastique, élégante et incroyable », aux « idées géniales ». Claudia Sheinbaum est pourtant l’antithèse du président américain : scientifique, spécialiste du changement climatique, rigoureuse, travailleuse et défendant des idées de gauche. Mais, étonnamment, les deux chefs d’Etat sont parvenus à un dialogue et, selon les propos du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, lors de sa venue au Mexique le 3 septembre, ils se sont parlé au téléphone à 14 reprises depuis la victoire de Donald Trump.

Les deux présidents ont pris le pouvoir à quatre mois d’écart – Claudia Sheinbaum en octobre 2024, son homologue américain en janvier –, et la victoire du républicain a complètement chamboulé l’agenda de la Mexicaine. Elle a dû se consacrer en priorité aux différentes menaces que Donald Trump a fait peser sur le Mexique, pays qu’il a très souvent présenté comme la source de bien des problèmes américains, notamment la délinquance, l’épidémie de décès liés au fentanyl, l’immigration incontrôlée et la faiblesse de l’économie américaine.

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