Le premier ministre polonais, Donald Tusk  le ministre de la défense, Władysław Kosiniak-Kamysz, et le ministre de l’Intérieur, Tomasz Siemoniak, s’adressent aux forces de l’ordre à Dubicze Cerkiewna, dans l’est de la Pologne, le  29 mai 2024.

Alors que l’Europe ne cesse de durcir sa politique migratoire, comme lundi 8 décembre, où les Etats membres de l’Union européenne (UE) se sont entendus pour faciliter les expulsions et l’externalisation de la gestion des demandeurs d’asile hors du Vieux Continent, une autre bataille, idéologique cette fois, est engagée au sujet de la Convention européenne des droits de l’homme et de son interprétation par les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) lui étant rattachée. Les 46 ministres chargés des questions migratoires sont attendus, mercredi 10 décembre, au siège du Conseil de l’Europe à Strasbourg pour évoquer le sujet.

« Les questions de migration sont l’une des grandes thématiques actuelles dans les pays et pour les populations en Europe », assure Alain Berset, le secrétaire général de l’institution, qui a souhaité organiser cette réunion après la publication d’une lettre ouverte, le 22 mai, par les dirigeants de neuf pays, dont l’Italie, le Danemark, la Pologne et la Belgique. Ce courrier prenait à partie la Cour européenne de droits de l’homme pour sa jurisprudence qui, selon les auteurs, poserait « trop de limites à la capacité des Etats à décider qui expulser de leur territoire ».

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