Le 5 janvier 2024, à bord du vol 1282 opéré par la compagnie Alaska Airlines, une porte de l’avion, un Boeing 737 MAX 9, s’arrache en plein vol. Par chance, l’avion est alors en basse altitude et l’accident ne fait aucun blessé grave.
Comment expliquer un tel dysfonctionnement ? Pour y répondre, la Federal Aviation Authority (FAA), l’autorité américaine de l’aviation, réalise un audit dans les usines de Boeing. Elle y découvre de nombreux manquements aux normes de contrôle de qualité de fabrication. En parallèle, d’anciens employés du constructeur livrent des témoignages inquiétants devant le Congrès américain.
Comme une confirmation des ces inquiétudes, dans les mois qui suivent l’accident de la porte arrachée, les incidents semblent se multiplier. Le 17 juin, un moteur prend feu entre Queenstown et Melbourne. Le 7 mars, une roue se détache lors du décollage d’un vol United à San Fransisco. Les déboires s’accumulent et la séquence rappelle les deux crashs de 737 MAX en 2018 et 2019. Alors, faut-il vraiment s’inquiéter ?
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Dans cette vidéo, Le Monde se plonge dans les rapports d’enquêtes de l’administration américaine. Avec l’aide de Courtney Miller, un analyste du secteur aérien, nous avons compilé et analysé les données pour l’année 2024. Nous les avons comparées aux années précédentes et, surtout, à celles de son principal concurrent, Airbus.
Parmi les sources de cette vidéo :
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